LE SERPENT QUI SAUVE par Nino dell’Abbate.

Dans la note introductive d’un texte qui a récemment fait couler beaucoup d’encre

mon attention est, entre autres, attirée par quelques lignes sur la question de la  messe de Paul VI à propos de laquelle on déplore qu’elle donne trop souvent lieu à des « obligations de créativité à la limite du supportable ». Toujours cette même histoire de la paille et de la poutre! Car on a tout de même en tête certaines cérémonies « sacrées » que le signataire du documente a célébrées (Ne devrais-je pas plutôt dire présidées ?) et au sein desquelles furent introduites des fantaisies du style danses folkloriques africaines , musique de variété avec guitares et batterie, Pinocchio géant qui se dandine pendant une homélie
ou encore distribution d’hosties à la foule comme s’il s’agissait de friandises ou de petits fours. La messe transformée en spectacle de music-hall ou de cabaret ! Comme quoi en matière de « création » liturgique, l’argentin aurait lui-même une certaine propension à donner le la. D’ailleurs, la « créativité » liturgique ne découlerait-elle pas de ce que voulait le concepteur de la messe de Paul VI, Anibale Bugnini (Si l’on n’a pu établir de manière certaine que c’était un « frère », on pourrait de manière tout aussi certaine se convaincre qu’il avait la mentalité de la loge !) et qui parlait de la « nécessaire adaptation profonde et vitale dans chacune des assemblées ». En d’autres termes, si de manière « profonde et vitale » on préfère, dans telle assemblée ou telle assemblée tortiller de l’arrière train pourquoi ne pas adapter la liturgie à cette façon subjective de ressentir les choses ? N’avons-nous pas ici un exemple de ce dont  monsieur Imbroglio nous rebat les oreilles avec son «  inculturation » ?

En ce point comme en bien d’autres, triomphe ici le siècle où la sacralisation de ce qui se donne à voir vient se substituer à ce qui donne à voir le sacré. Cela me rappelle à ce propos, une autre intervention de l’ex–vicaire du Christ (l’annuaire pontifical ne le présente plus sous ce titre dont on nous dit que désormais, il ne s’agit plus que d’une distinction appartenant à l’histoire !), l’ex-vicaire du Christ donc s’exprimait  il y a quelques mois, à l’occasion d’une visite aux services de communication du Vatican, sur la nécessité de ne pas se laisser prendre par la « bureaucratie paralysante ». La bureaucratie ? Mais quand donc l’Eglise s’est-elle trouvée autant infestée de bureaucratie paperassière depuis que sous l’impulsion  de Paul VI, impulsion fortement accélérée par le pansu de la Pampa, on ne cesse d’être obsédé par le « processus synodal »  lequel amène à enchainer réunions sur réunions, assemblées sur assemblées ? Déjà dans les années 70,  il était noté dans l’ouvrage d’un théologien suisse peu suspect de « traditionalisme »,
à propos de ces structures  parlementaires que l’on voulait introduire dans l’Eglise, qu’elles auraient eu « besoin d’un appareil bureaucratique beaucoup plus encombrant que celui de la curie romaine » et de continuer alors sur les « montagnes de papiers des synodes nationaux et diocésains actuels » ! Et encore !  Urs Von Balthasar écrivait ces lignes en 1973, sans doute qu’il était un peu visionnaire et qu’il prévoyait ce qui adviendrait 50 ans plus tard.

Me rendant en effet sur le site « Vatican news », je vois qu’il est annonçé  un prochain synode pour 2023. Dans cette perspective,  j’apprends qu’on rédige un document préparatoire accompagné d’un autre document « questions- réponses » le tout devant être envoyé à la réunion pré-synodale laquelle va élaborer un nouveau document à partir du précédent document qui sera envoyé au secrétariat général du synode où, à partir de ces deux premiers documents,
devra s’élaborer un troisième document, envoyé à son tour aux églises particulières qui devront chacune élaborer leur propre document en vue de la réunion nationale amenant un nouveau document en vue de la réunion continentale d’où sera encore issue un document pour donner lieu à la synthèse enfin discutée au Vatican et in fine atterrir sous la main de Gorgoglio  signataire du document final.  OUF !!!

Un auteur praguois nous décrivait dans «  Le château » la bureaucratie envahissant la campagne, il faudrait un autre écrivain à l’humour « kafkaïen » pour nous montrer à quel point ce même travers profane envahit l’Eglise dont le rôle serait pourtant de se présenter comme une antithèse du siècle.

Mais point d’antithèse, plutôt le siècle qui s’invite, maçonnique et donc antimonarchique. L’Eglise V2 ( à ne pas confondre avec  l’autre V2, fusée ne s’éloignant pas beaucoup de la terre pour la simple raison que son but est de la rejoindre pour s’y fracasser!) ! Au principe monarchique donc, L’Eglise V2 propose sa réponse, la collégialité dont on sait pourtant qu’elle tend à se conjuguer avec déliquescence. Ainsi pouvait se gausser un prélat contrecarrant le camp des progressistes au concile V2

Cardinal Ottaviani

quand il notait qu’on ne trouvait dans l’Evangile qu’une seule évocation de la collégialité, celle des disciples qui spontanément et à l’unanimité prirent la décision de se sauver au moment de l’arrestation de Jésus ! De la collégialité on passe alors à la synodalité soi-disant « démocratique » mais qui en fait tendrait plutôt à dire que l’Eglise est à l’écoute de la base laquelle tend à être à l’écoute du siècle (Franc-maçon, s’entend !). Il faut résister au temps, le dépasser au point même de se tenir hors de sa sphère, vision aristocratique, celle de la tradition ; il faut céder au temps, être de son temps, être « à la mode »,  esprit de la base, esprit du modernisme. On sait où cela mène, non plus Eglise de trempe séculaire mais bien plutôt église lézardée laissant passer par ses failles l’esprit séculier tels que communion pour les adultères, prêtres mariés, relativisme œcuméniste, autant de réalités mondaines entamant la dimension sacrée, par définition hors des modes et du temps.

« Au chant du coq la pierre lave sa faute »- C’est un hymne qu’on chante le matin, aux Laudes, en principe à l’abri du siècle.

« Au chant du cygne la pierre fond sous le le siècle ». C’est un hymne qu’on devrait chanter au crépuscule d’une Eglise poreuse au Siècle.

Capodoglio doit le sentir quelque part. Flairant que quelque-chose se perd de la primauté pétrinienne, il veut tout de même se reprendre et cherche ainsi sur qui taper. Le gros Reinhard au patronyme décidément si détestable ? (résultat synodal, s’il en est !) Pas question ! Celui-là veut certes aller un peu trop vite en besogne mais il est tout de même de la famille. Non mieux vaut cogner ailleurs, plus particulièrement sur ceux qui préfèrent le chant grégorien à la chansonnette. « Ratzinger tentait de les prendre au filet par sa douceur serpentine, il était patient comme un rat de bibliothèque, moi pas ! Lui c’était un intellectuel et moi un homme de terrain, ! Et puis le teuton, sa quadrature du cercle, c’était rupture-continuité mais pour ce qui me concerne, ce serait plutôt primauté-collégialité ! ».

Pour revenir à mon propos : paperasserie donc.  Paperasses, paperasses et paperasses accouchant d’une masse de documents indigestes pour aboutir à une exhortation apostolique tout aussi ennuyeuse hormis quelques lignes qui suscitent notre attention ou plutôt notre crainte parce qu’elles amorcent une dérive sacrilège. (Amoris laetitia) Plus on s’agite, plus on tourne à vide, c’est bien connu. On s’échine à cueillir des coquilles de noix aussi creuses que cette autre immense coquille qu’est la cathédrale de Créteil dont l’intérieur qui pourrait aussi bien être celui d’une assemblée parlementaire que celui d’un amphithéâtre d’université semble tout aussi dénuée de piété qu’un quelconque édifice du monde !

On s’agite donc et on s’excite. Toute une série d’excitation pour aboutir à une exhortation. Exhorter vient d’ailleurs d’un verbe latin horiri signifiant précisément : « exciter » . En l’occurrence, « exhorter » conserve la pleine signification de son étymologie latine et, d’autre part, dans les deux termes, nous avons ce préfixe « EX » pour désigner l’absence, la privation, la sortie. Mais l’absence et la privation de quoi ? La sortie hors de quoi ? De l’intériorité, en cela s’impose encore le siècle. On énoncera de nouveau une platitude en écrivant que le clinquant  du siècle brille d’ autant que résonnent de vacuité la plupart de ces vies n’aboutissant qu’à la fosse. C’est pourquoi,  de manière assez semblable, la messe de Paul VI doit finir par s’exciter avec des fantaisies, de la « créativité » faute d’être capable de susciter rentrée en soi, recueillement,  élévation vers le surnaturel, sentiment d’une transcendance. Le siècle s’introduit au travers de l’idiome vernaculaire antinomique au langage du sacré mais imagine t-on le sentiment de sacrilège si du temps de Jésus l’araméen était venu remplacer l’hébreux comme langue cultuelle ? Il y a le sankrit pour le brahmanisme, l’arabe classique pour l’Islam , le pali pour le bouddhisme, le bon sens naturel veut toujours une langue spéciale, hors de tout parler du siècle, pour l’espace du sacré.

Mais depuis Vatican II et surtout  depuis l’homme d’outre-atlantique, on veut le monde et entre autres sa langue, sans bien se rendre compte que le siècle apporte avant tout son totalitarisme profane générateur de désacralisation et d’exécration.

C’est ainsi qu’il est fait  fi des génuflexions, des prie-Dieu, de l’hostie (Pardon ! du pain !) non touché parce que le Christ n’étant plus vraiment là (Sauf  d’une manière symbolique comme pour les protestants) ces attitudes et postures de respect, ces contenance adéquates inférées par l’émotion qu’inspire le sens du Sacré, tout cela parait désormais bien inutile.

Dans quelques paroisses situées aux alentours de chez moi, j’observe le déroulement de ce qui maintenant est appelé « seule expression de la lex orandi du rite romain » . Ici on ne fait plus le signe de croix quand on entre, on ne trempe plus ses doigts dans le bénitier mais en revanche on se lave les mains avec le sacro-saint gel hydro-alcoolique. Nouvelle eau bénite adoptée par l’ Eglise ? Possible. Devenue incapable de guider le siècle, l’Eglise n’aurait peut-être plus alors qu’à suivre cette dimension séculière dont on sait pourtant qu’elle n’aboutit qu’à la contrefaçon du divin.  Ailleurs, c’est l’aube trop courte du prêtre, laissant voir une vieille paire de baskets avachies. Ailleurs encore, c’est un autre prêtre qui nous affirme dans son sermon que la religion c’est ce que chacun porte au fond de lui-même ! Et encore ailleurs, c’est l’hostie qu’on saisie entre le pouce et l’index, (Dame ! si ce n’est qu’un morceau de pain!) Autre part, alors que je vais rendre visite à une vieille dame hospitalisée en région parisienne dans l’un de ces vieux hôpitaux du XIXème où l’Eglise pouvait encore être présente au cœur du siècle,
un de ces vieux hôpitaux où l’on aime à se promener dans « ses jardins à la rançaise » et où donc, je finis par pousser la lourde porte de la chapelle du centre gériatrique Charles-Foix. Elle semble désaffectée tant elle est couverte de poussière (pourtant, paraît-il qu’ on y célèbre encore des messes !), j’y vois la Vierge avec un air triste et le visage abîmé,

et puis je vois cette affiche placardée à l’entrée

Autrement dit, dans le grand bazar de l’offre religieuse, vous avez le choix, servez-vous ! Avouez qu’une telle affiche aurait plutôt, à la rigueur, sa place sur le panneau d’information des services administratifs de l’hôpital plutôt que dans un lieu de culte catholique.

Mais bon, quand le relativisme du siècle s’invite ou pis encore, quand il est invité !

Certaines fois, l’Eglise ferait même plus que suivre, pouvant aller jusqu’à dépasser le Siècle et son délire, voyez  par exemple  ceci : On peut toucher tel caddie de supermarché pourtant déjà touché par des centaines de gens mais on ne peut plus toucher les pieds de la Vierge. Un caddie de supermarché semble donc inoffensif mais une statue de la Vierge est dangereuse voilà ce qu’induirait une nouvelle manière de penser imprégnée d’esprit du siècle ! Il est même des cas où l’Eglise, plus encore que suivre ou dépasser peut aller jusqu’à précéder voire peut-être inspirer car après tout, Berscoglio (« scoglio », écueil ) ne fut-il pas le premier à imposer dans son état l’obligation vaccinale en menaçant de licenciement les récalcitrants et cela bien avant Microléon et son varan ?  Nullement gêné d’ailleurs par la question des cellules souches de fœtus avortés ! « Qu’on me donne un objet de valeur alors que je sais qu’il provient d’un vol ne signifie pas, si je l’accepte que je cautionne pour autant le larcin  car voyez-vous, c’est le temps qui change tout à l’affaire, le méfait ayant eu lieu  il y a 50 ans , c’est désormais trop vieux, c’est passé de mains en mains avant d’arriver jusqu’à moi, je peux donc recevoir son produit en toute quiétude, ma collaboration au délit est quasi nulle parce que trop indirecte ! » Vous comprenez ? En ce cas : «  Beati voi » parce que moi je n’ai rien compris ! le  cas de conscience me semble être ici résolu de manière un peu trop « jésuitique » et donc beaucoup trop subtile pour moi ! Dans ma pauvre petite cervelle d’oiseau, je n’y  vois qu’ une argutie pour avaliser un avortement (Beaucoup plus qu’un seul d’ailleurs puisque l’obtention d’une lignée cellulaire nécessiterait l’utilisation de plusieurs centaines de foetus avortés ! )» mais je suis sans doute un peu bête ! Il est vrai qu’on nous précise qu’il n’y a pas d’autres solutions pour échapper au virus ! Hydroxychloroquine, azytromicine ? Ivermectine ? artémisia ?  Connaîs pas ! L’argentin regarde peut-être un peu trop BFMTV ou bien son clone transalpin ! Il est vrai aussi que la congrégation pour la doctrine de la foi nous dit que Pfizer, c’est sûr et sans danger ! (Et nous étions en février 2021 alors même que la nouvelle technique fondée sur un ARN messager qui n’est plus émanation du cœur de la cellule mais importation étrangère à l’organisme, ne  bénéficiait que d’un recul d’à peine 3 mois ! ). Que la reprogrammation cellulaire puisse donner la  désagréable sensation d’une première pierre à la construction de l’édifice transhumaniste ne semble nullement inquiéter notre képha de façade !

(Bergoglio et l’araignée)

  Paul VI parlait déjà des « fumées de Satan » qui s’infiltraient dans l’Eglise. Satan est synonyme du « siècle » comme le serpent. Est-ce un hasard si comme par ironie, la salle des audiences où Bergoglio s’adresse au public  est précisément dédiée à Paul VI et présente l’aspect…. d’une tête de serpent ?
Salle Paul VI de Pier Luigi Nervi
Mais après tout, l’image biblique du serpent n’est pas nécessairement négative. On se souvient de ce serpent d’airain que Moïse avait fixé sur un poteau et qu’il fallait regarder pour guérir d’une morsure de reptile (Nombres 21, 6-9). En tant que rédempteur, c’est en serpent que le Christ est parfois représenté, enroulé autour de la croix. Dans l’optique de la kénose, on en vient à soutenir  que sur la croix le Christ devint serpent rejoignant ainsi le serpent de Moïse qu’il fallait contempler pour être sauvé.. Bergoglio avait d’ailleurs lui-même risqué cette comparaison à l’occasion d’une « méditation matinale ».

Il y a donc le serpent qui tue et le serpent qui sauve.

Etait-ce au serpent qui sauve que songeaient ceux qui présidèrent à la construction de la salle Paul VI ?

Je veux être charitable et leur accorder le bénéfice du doute.

Nino dell’ Abbate.
Published in: on septembre 3, 2021 at 10:39  Comments (101)  

101 commentairesLaisser un commentaire

  1. L’ un des préceptes de la règle de saint Benoit est de « s’éloigner des manières du siècle ». Il aurait pu ajouter « Afin que par notre exemple , le siècle s’éloigne de ses manières ».

    Depuis « V2 », l’Eglise, à trop vouloir s’intégrer au siècle, laisse le siècle la désintégrer.

  2. Ces jeux de mot avec Bergoglio, quel irrespect ! , Capidoglio (cachalot !), Gorgoglio (gargouillis !). Vous parlez de posture de respect mais commencez déjà par le respect que vous devez à Pierre. Mgr Lefebvre était buté mais il a toujours respecté le roc ! la FSSPX elle aussi ne s’est jamais départie de cela. Pour le reste, c’est toujours les mêmes rengaines paranos propres aux tradis. La messe de Paul VI ? Création d’un franc-maçon ! (C’est l’obsession des lefebvristes , on voit des « frères » partout !) L’esprit d’ouverture et de charité ? sacrilège ! La créativité ? Blasphème ! L’esprit d’écoute ? Impiété ! l’auteur du billet en rajoute une couche et devient franchement sordide ! Comparer Vatican II au V2 des nazis. Honte à toi !

  3. AAAHHHHH..AAAAAAHHHH..AAAHHHH !!!!!!!!!!!!!!!

  4. Moi ça ne me fait pas rire du tout ! Tu devrais demander pardon et en rampant !!!!!!

  5. Je ne vois pas en quoi il est sordide, c’est plutôt le ventru argentin qui devrait ramper en demandant pardon pour ses hérésies et son apostasie. La salle Paul VI en forme de reptile est à elle seule plus que significative ! Inutile de s’échiner à vouloir prouver que la franc-maçonnerie s’est infiltrée dans l’Eglise, cet exemple est à lui seul des plus éloquents !

  6. Dîtes ce que vous voulez. Ma grand-mère âgée de 79 ans a connu la période de l’avant concile quand le prêtre disait la messe en tournant le dos à l’assistance et en murmurant des mots incompréhensibles, liturgie sans joie, figée dans une poussière où l’assemblée était passive, époque d’une pastorale dogmatique, sans esprit d’ouverture, où on interdisait aux fidèles de lire la Bible, où on refusait d’admettre la liberté de conscience. Elle ne cesse de me répéter que pour elle , l’après concile a été comme une bouffée d’air frais et qu’elle voudrait bien savoir ce qui peut se passer dans la tête de gens comme vous qui souhaitez retourner un demi-siècle en arrière !

  7. Mieux vaut rester en arrière d’un demi-siècle plutôt qu’être en avant mais en plein dans le siècle, englué !

    Je voudrais à ce propos, apporter une précision sur la salle Paul VI. Je note sur Wikipédia que sa construction a été supervisée par le cardinal Pasquale Macchi, secrétaire particulier de Paul VI. Or il est intéressant de savoir que le cardinal Macchi figurait sur la liste des prélats franç-maçons fournie par le journaliste Mino Pecorelli en 1978 (Publiée en juin 1978 dans la revue italienne l’ « l’Osservatore politico »). Comme par hasard , Mino Pecorelli devait être assassiné quelques mois plus tard, meurtre dans lequel furent notamment impliqués des frères comme Giulio Andreotti ainsi que Licio Gelli, chef de la fameuse loge P2. !

  8. J’ajoute que Pecorelli faisait chanter Licio Gelli. Appartenant lui-même à la loge P2 , Pecorelli avait pas mal d’informations. (Voir « Au nom de Dieu » , de David Yellop, ouvrage consacré à la mort plus que suspecte de Jean Paul Ier qui n’était pas aussi souriant qu’on le disait puisqu’il s’intéressait de très près aux finances du Vatican que Montini ( le saint !) avait confiées à des gens pas très « catholiques » comme Mgr Marcinkus assisté de Michel Sindona banquier de la Mafia) Pecorelli donc a été assassiné parce que ses sources étaient fiables et qu’il ne disait pas n’importe quoi ! La liste qu’il avait déjà publiée (En menaçant de donner davantage d’informations) comportait au moins une quarantaine de hauts dignitaires de l’Eglise entrés dans une loge. C’est pourquoi, pour la « bouffée d’air frais » prétendument ressentie lors de l’après concile, on y repassera !!!!!

  9. Là, ça devient franchement de la réflexion de fouille-m…. !

  10. Ce n’est pas tant qu’il fouille la merde mais plutôt qu’on ne peut se trouver dans ta nouvelle église sans patauger dans la merde et cela pour la bonne raison que la soi-disant « nouvelle pentecôte » évoquée par Montini s’est en fait soldée par une accumulation de merde !

  11. Dans un langage plus châtié, on appelle cela « mystère d’iniquité ».

  12. « Mystère d’iniquité » est aussi le titre d’un ouvrage ayant pour auteur Paul Virion et qui a été écrit vers la fin des années 60. Précédé d’une excellente préface de l’abbé Julio Minvieille, on ne saurait trop en recommander la lecture afin de mieux comprendre de quelle manière, la pensée de l’Eglise devient apostate parce qu’elle reflète toujours un peu davantage le mode de pensée relativiste du franc-maçon où plus rien n’est absolu si ce n’est la pure liberté de mon choix , où plus rien ne vaut quoi que ce soit parce que tout se vaut et que chaque option vaut n’importe quelle autre pourvu qu’elle concourt au seul bonheur humain . Bergoglio est tout à fait dans la droit fil du concile V2 amorçant cette idée grosse d’apostasie que la seule réalité inconditionnelle (Et donc réalité relativisant Dieu lui-même) relève de la primauté de ma conscience personnelle lorsqu’il affirme que le bien et le mal n’ont rien d’absolu et que chacun s’en fait sa conception personnelle

    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/389315/les-confessions-du-pape-francois

    De telles déclarations plaisent au siècle parce que leur philosophie sous-jacente imprègne la mentalité du siècle, la pensée du siècle relativiste tour pénétré de l’état d’esprit franc-maçonnique. Le seul problème c’est qu’en la circonstance, vouloir plaire au siècle, revient à vous laisser détruire par le siècle. Une formule des « pères conciliaires » telle que : « c’est par sa conscience que l’homme perçoit et reconnaît les injonctions de la loi divine » (Humanae dignitatis n° 3) finit tôt ou tard par ce constat qu’au final, cette loi divine doit se confondre avec ma conscience elle-même et que tout ce qui se trouve en elle n’est en conséquence que du relatif au regard du cadre à priori qu’elle constitue. Finalement, l’exaltation de cette conscience n’est autre que l’exaltation de l’homme, le « culte de l’homme » comme dirait Paul VI clôturant V2 et rejoignant par là le pivot de la pensée du franc-maçon sur l’homme comme Alpha et Omega auquel doit être rapporté tout le reste, sa dignité finale incluse déjà dans sa dignité de départ, celle de la prééminence de sa conscience personnelle .

  13. Et vous autres, prétendez donc relever de la véritable Eglise ! mais de la prétention à la présomption, il n’ y a souvent pas loin ! Vous devriez vous demander si ce n’est pas votre prétention qui vous fait passer à côté de ce qu’est la véritable église, celle constituée de ceux qui précisément n’ont que bien peu de prétention ! D’ailleurs votre prétention veut -elle vraiment nous dévoiler la vérité générale devant s’imposer à chacun et n’aurait elle pas pas plutôt pour but de permettre à chacun de se dissimuler sa propre vérité ?

    Vous fouillez en effet la m… comme le cochon aime à fouiller dans son auge, parce que vous aimez l’odeur comme les médias et leur public adorent également ça. On exulte quand on trouve un prêtre pédophile en oubliant que cela concerne à peine 1% de la masse globale des prêtres, on exulte tout autant lorsque qu’on trouve un prélat franc-maçon (avec des preuves discutable d’ailleurs) et on en déduit que tout le monde est franc-maçon ! En cela c’est vous autres qui êtes du siècle, car la charogne qui pourrit dans un coin avec les mouches qui tournent autour, voilà ce qui attire le siècle mais l’herbe, les arbres, les fleurs, qui donc prête attention à ce grand silence qui croît et qui veut la lumière ? Sûrement pas le siècle qui ne s’intéresse qu’au bruit.

    Vous êtes captivés par les rumeurs, les ragots qui circulent autour de tel ou tel haut dignitaire de l’Eglise parce qu’au fond vous êtes friands de pourriture. Evoquer les mains sales de celui que je n’ai jamais vu permet souvent d’oublier mes propres pieds sales que je vois pourtant tous les jours. Avez-vous seulement une fois pensé qu’il peut y avoir de nombreux curés de paroisse assumant courageusement leur charge dans la solitude et le renoncement ? Non, assurément, cela ne vous intéresse pas ! Un Mgr Marcinkus vous intéresse sûrement beaucoup plus qu’un curé d’Ambricourt car s’il faut un odorat subtil et délicat pour sentir celui-ci, des groins comme les votres suffisent pour sentir le premier.

  14. Le groin est un organe beaucoup plus subtil que tu ne crois, sûrement plus affiné que ton petit nez de nigaude ! Ne méprise donc pas le groin, l’odorat du cochon porte sûrement plus loin que tes faibles capacités olfactives !

  15. Précision, je n’ai jamais dit qu’Annibale Bugnini était franc-maçon, mais qu’il y avait des soupçons ! Ce genre de choses reste quoiqu’il en soit fort difficile voire impossible à établir. Il faut simplement juger l’arbre à ses fruits et les fruits sont qu’ici la messe de Paul VI est d’inspiration maçonnique. Le fait que plusieurs personnes soient tournées dans la même direction, regardant toutes devant elles, donne la sensation que les yeux sont orientés vers le lointain (Orienté, étymologiquement par rapport à l’Orient, lieu où le soleil se lève mais aussi et surtout lieu où Dieu se révèle). Quand les musulmans prient, eux aussi sont tournés vers le même lieu, La Mecque, c’est la donnée élémentaire voire naturelle d’une prière qui spontanément se tourne vers un horizon lointain quand elle veut évoquer l’au-delà, l’élévation vers la transcendance. Inversement, le prêtre tourné vers l’assistance et l’assistance qui regarde le visage du prêtre, cette nouvelle configuration proche de la structure giratoire est autrement significative de quelque-chose de bien différent.

    Car maintenant, on se fait face, on est face à face, les yeux ne sont plus portés vers l’arrière plan, cela ne suggère plus les regards tournés vers un ordre supérieur des choses, le vis-à-vis n’évoquant plus que l’humanité face à elle-même et qui n’a au fond besoin de rien d’autre que de se regarder elle-même d’où la marque de rotondité propre à cette nouvelle disposition où les ouailles et le prêtre se placent comme en cercle autour d’une simple table. C’est en effet comme un cercle qui tourne sur lui-même, comme fermé dans son autosuffisance, c’est la philosophie anthropocentrique des francs-maçons où la circularité joue d’ailleurs un rôle dans leur symbolique . La nouvelle messe s’inspire de cette mentalité inhérente au narcissisme de l’homme moderne et qui doit beaucoup à l’influence délétère de la philosophie du frère. (Ainsi que la théologie du protestant mais on sait que le huguenot et le frère marchent la main dans la main comme même ferment de pourriture). On ne regarde plus donc vers le dos du prêtre mystagogue tourné lui aussi vers le dépassement du monde, c’est pourquoi désormais prêtre et assistance se font face non tant autour d’un autel où l’on devrait avant tout célèbrer le mystère sacré d’un sacrifice qu’autour d’une table où la fonction sacerdotale tend à devenir simple présidence d’un cérémonial par lequel se commémore le souvenir d’un repas.

    On nous répondra que cela veut signifier que Dieu est au milieu de nous, personnellement cela me donnerait plutôt le sentiment que dans cette sorte d’immanence, Dieu ne se trouve plus nulle part si ce n’est diffusé dans la communauté, comme un nuage de fumée voire une sorte d’énergie impersonnelle, c’est quasiment du panthéisme.

    Inutile donc de vouloir démontrer que Monseigneur Untel ou Untel est franc-maçon, c’est une perte de temps, on sait que les frères sont là (Et les protestants aussi) , point final car c’est toute la contre-Eglise qui désormais se trouve imprégnée de leurs puants effluves !

  16. Severina à bien raison de parler de la paranoia de vous autres tradis qui voyez partout des conspirations de franc-maçon ! Mais des propos pareils, franchement ça confine au délire complotiste !!!! On a institué la célébration face au peuple non du fait d’une machination maçonnique mais tout simplement pour inciter à une participation plus forte des fidèles car il est évident que l’on a beaucoup plus envie de prendre activement part à la célébration quand le prêtre vous fait face plutôt que quand il vous tourne le dos ! Ma grand-mère qui elle aussi avait connu l’ancienne liturgie , me racontait à cet égard une anecdote. Alors qu’elle et sa soeur n’étaient encore que des fillettes, ma tante lisait une BD pendant la messe. Leur mère voyant cela, lui arrache aussitôt l’illustré, la réprimande et lui dit :  » c’est le curé qu’il faut regarder », « J’peux pas »- répond la fillette en pleurnichant- « il me tourne le dos ! ».
    D’ailleurs si la messe est la commémoration d’un repas, je ne vois pas pourquoi tout le monde devrait se tourner le dos, on mange les uns en face des autres et d’autre part, on ne voit pas que la toute première célébration eucharistique se soit faîte tandis que Jésus tournait le dos à ses disciples, elle s’est bien réalisée autour d’une table où l’on se faisait face, le partage du repas renvoyant certes à une symbolique mais qui n’était autre que le partage de l’amour et le commandement de s’aimer les uns les autres !

  17. Ah l’amour ! Toujours l’amour ! De l’amour, nos progressistes en parlent souvent et beaucoup trop même, en parleraient-ils un peu moins qu’ils finiraient peut-être par comprendre qu’amour ne se conjugue pas vraiment avec « exaltation » mais davantage avec « sacrifice » !

  18. « Humbles et pauvres, nous te supplions, Seigneur, accueille-nous: que notre sacrifice, en ce jour trouve grâce devant toi »

    C’est ce que (sans la moindre exaltation) dit le prêtre à la messe à laquelle j’assiste. Tu le saurais si tu étais moins scotché sur le rituel tridentin pour aller voir un peu ce qui se passe ailleurs !

  19. Un sacrifice ? Où-ça ? où est l’autel ? Ah oui! C’est là! Cette table en bois recouverte d’une nappe ! Mais..mais, mais un autel en principe est de pierre, là, cela m’évoquerait plutôt l’endroit où l’on se repaît !

  20. Où ils se repaissent à table avec…des francs-maçons !!!!

  21. FRANC-MAÇONNERIE : Encore une des causes de la Révolution (Gustave Flaubert : dictionnaire des idées reçues).

    Je me permets de compléter Flaubert : « Franc-maçonnerie encore une cause de la Révolution et de Vatican II !».

  22. Autre exemple d’idée reçu :

    ABBE BARRUEL : « sans valeur, la preuve, il n’intéresse pas les clercs ».

  23. Et Vatican II, c’est 1789 dans l’Eglise comme disait le cardinal Suenens, lequel figurait dans une liste de prélats francs-maçons publiée en 1976 dans la revue italienne « Panorama ». Notons une chose intéressante, dans cette liste de 1976 et la liste suivante publiée en 1978 par Mino Pecorelli et que nous avons déjà évoquée plus haut, il ya un nom que l’on retrouve toujours celui d’ Annibale Bugnini, concepteur de la messe de Paul VI ! Nous avons déjà vu que la liste de Pecorelli était fiable, le meurtre du journaliste survenu quelque mois après, tendant à démontrer la pertinence à + de 90% de cet « inventaire » méphitique . Voyons d’un peu plus près maintenant la liste de 1976 publiée dans Panorama. Il est de notoriété qu’à l’époque elle a créé un fort émoi vu la quantité importante de prélats soupçonnés d’appartenir à une loge. Paul VI fut pressé de mener une enquête, il lui était difficile de refuser, c’eut été renforcer le sentiment qu’on tenait la liste pour digne de foi, sans compter l’insistance de certains hauts dignitaires de l’Eglise et non des moindres tel l’archevêque de Gênes, Giuseppe Siri ( Avec le cardinal Ottaviani, l’un des principaux adversaires des progressistes au concile V2). Une enquête fut rapidement engagée, dirigée par un officier supérieur des carabiniers, le général Enrico Mino qui après avoir déclaré à la presse qu’il avait en main les éléments démontrant la vraisemblance de cette liste 1976 et ajoutant par ailleurs qu’il était déterminé à poursuivre son enquête, meurt lui aussi quelque temps plus tard. Son hélicoptère devait en effet s’écraser en Calabre et beaucoup ayant trouvé cette mort des plus douteuse, ont soupçonné un attentat. Vous pouvez vérifier mes dires, tout est d’ailleurs sur la toile, par exemple ici la mort équivoque du général italien :

    Curieux tout de même, ces gens qui trouvent la mort peu après avoir mis en cause de hauts dignitaires de l’Eglise, vous ne trouvez pas ? Je pourrais encore vous parler de Paul Scortesco mais enfin bon, assez, ne chargeons pas trop, on va encore me traiter de fouille-m… et la théologie est bien plus intéressante !

  24. LE GROIN !!!!!!!

  25. Si Dieu choisit ce qu’il y a de plus méprisé, c’est pour trouver le méprisable derrière l’estimable ou bien le délicieux niché dans l’ordinaire. C’est ainsi que par son groin le cochon déniche la truffe savoureuse cachée dans l’incomestible tout comme inversement le groin de votre serviteur trouve le frère derrière le clerc !

  26. On critique une Eglise qui par manque de dimension intérieure perdrait son temps en agitation futile (Au travers d’ailleurs d’une mauvaise compréhension du « processus de synodalité » !) mais je constate plutôt que ce sont des gens comme toi qui perdent leur temps. C’est ainsi que je comprends l’image du groin, non tant comme objet méprisable que comme ustensile prisé pour des tâches plutôt inutiles car de même que le cochon se sert de son groin pour des quêtes assez vaines comme ces truffes devant satisfaire le futile plaisir du gourmet, de même ton propre groin te sert pour jouer au commissaire Maigret pour des enquêtes tout aussi oiseuses en ce qu’elles n’aboutissent qu’à des conclusions incertaines. Un militaire italien dont l‘hélicoptère s’écrase dans des conditions douteuses, et cela devient pour vous un argument supplémentaire pour invalider la messe de Paul VI parce qu’elle serait maçonnique, blasphématoire, que sais-je encore ! Pourquoi pas même nietszchéenne, sartrienne voire luciférienne, pendant que vous y êtes ! ! Ridicule ! Crois-tu franchement que saint Paul et les premières communautés chrétiennes s’occupaient de pareilles inanités ? Ils étaient plus que tout tendus vers le retour du Christ, ils étaient dressés debout dans cette attente mystique ! car on priait debout à l’époque ! Vous ne vous en rappelez sans doute pas vous autres qui vous scandalisez parce que la nouvelle messe n’exige plus qu’on s’agenouille ou qu’elle comporte 3 ou 4 génuflexions en moins ! De même qu’on prenait le pain béni (Oh! pardon! L’hostie!) dans ses mains pour le partager avec ses frères et soeurs, de même encore qu’on célébrait tourné vers les fidèles, une chose de plus que vous oubliez quand vous exigez qu’à nouveau le prêtre nous tourne le dos ! C’est aussi cette pureté, cette simplicité des origines qu’on a voulu retrouver avec cette messe de Paul VI ( Qu’on s’en soit servi pour de contestables dérapages, c’est une autre affaire mais c’est tout de même ce que rappelle très à propos François dans son motu proprio!) Libre à vous d’aller chercher de prétendues preuves sur une prétendue cabale de francs-maçons en utilisant vos dérisoires petites loupes mal nettoyées de petits Rouletabille mais alors n’allez pas critiquer ceux qui sont occupés à des choses plus sérieuses comme tenter de faire bouger l’Eglise et la rendre plus présente au monde, au moyen des réunions synodales!

    Méditez donc cela! Et méditez aussi plutôt sur la grande beauté d’une liturgie des origines, retrouvez- la, cette liturgie dans le dépouillement de sa grandeur primitive, si votre groin doit vous servir à ceci, alors je serais la première à l’entourer de guirlandes et à déposer un baiser dessus !

  27. Grâce à mon groin, je déniche au moins des preuves, des indices crédibles, toi tu te contentes de simples dénégations parce que tu ne sais pas quoi répondre. C’est comme pour tes assertions à l’emporte-pièce sur les plus anciennes formes liturgiques. Tu me dis qu’aux premiers temps du christianisme, on célébrait la messe face à l’assistance. Tu as une référence qui fasse autorité ? Je parie que non. Alors que moi je peux te répondre que c’est faux et que c’est précisément mon groin qui m’a permis de découvrir le travail d’un spécialiste en histoire liturgique et qui démontre tout le contraire de ton affirmation:

    Oui bon , inconvénient, c’est en allemand et ce n’est pas traduit. On préfère donner immédiatement la version française de la toute dernière hérésie de Hans Küng et que la Procure va aussitôt s’empresser de mettre bien en vue sur son étalage. Mais si tu ne connais pas l’idiome de Goethe, on a traduit un autre ouvrage du même auteur dans ta langue maternelle

    On y apprend, au travers d’extraits de patristique, que certes, si les premiers chrétiens priaient debout, c’était néanmoins avec les mains lavées et le regard tourné vers le ciel. Aujourd’hui, on est debout avec les mains non lavées (A moins que ce ne soit au gel hydroalcoolique) le regard n’étant pas tourné vers le ciel mais vers le visage à découvert de l’officiant, ce dernier devant sûrement se sentir ravi d’être le point de mire des regards ainsi que le clou du spectacle. D’ailleurs une posture en soi ne signifie rien car pour n’envisager précisément que la posture debout, ce qui a pu exprimer adoration il y a 2000 ans pourrait très bien dénoter orgueil aujourd’hui. Même chose pour le fait de tourner le dos puisque dans l’espace profane s’il s’agit là d’ une marque de mépris à l’égard de l’interlocuteur, en revanche, au sein de l’espace du Sacré, la face cachée du célébrant nous renvoie au mystère, le célébrant lui-même s’effaçant devant l’arcane et la grandeur de l’Être divin. Comme tu vois, mon groin ne me sert pas seulement à chercher la secrète présence du frère derrière le clerc mais surtout et par-dessus tout, celle de Dieu derrière le prêtre.

  28. Puisque tu aimes les enquêtes « policières » je pense que tu te seras tout autant passionné pour un certain rapport « Sauvé », à supposer que tu sois tout autant intéressé à trouver le pervers derrière le clerc que le « frère » derrière le prêtre !

  29. Pas de réponse ! Sans doute qu’il doit trouver plus d’intérêt à la manière dont les chrétiens priaient il y a 2000 ans qu’à la « pédagogie » de certains « religieux » durant ces 50 dernières années !

  30. Quel minable procès d’intention !!!! Au motif que l’on s’intéresse à l’histoire de la liturgie, on ne pourrait alors qu’être indifférent à ce qui se passe aujourd’hui !!!

  31. Il y a tout de même des silences éloquents ! On semble davantage intéressé à démontrer que tel cardinal faisait partie d’une loge, plutôt qu’aux sordides secrets d’alcôve de 3000 prêtres et religieux !

  32. Mais peut-être qu’on peut deviner ce qu’ils pensent ainsi que l’argument qu’ils sont en train de nous mitonner avec leurs belles phrases. Cela peut se résumer en quelques mots : « Encore un coup des francs-maçons ! ».

  33. On se focalise sur Judas mais qui s’intéresse à Philippe, André, Barthélémy ou Jacques ? Qui les garde en mémoire ceux-là ? Personne ! D’ailleurs qui vraiment s’intéresse à la vie des saints ? qui s’intéresse au curé d’Ars ? à Benoit Labre ?, à Jean Bosco ? à Ignace d’Antioche ? à Irénée de Lyon et à tant d’autres ? Certainement pas ceux qui prennent prétexte de ces immondes révélations pour venir vomir leur haine sur la toile, ceux-là préfèrent se précipiter au cinéma parce qu’ils attendent impatiemment le dernier James Bond. La véritable histoire de l’Eglise, c’est pourtant la vie des saints, le reste n’est qu’histoires d’escargots qui tentent de les suivre ou bien histoires de profanations.

  34. S’intéresser à la vie d’un curé saint, c’est bien mais il ne faudrait pas que ce soit une échappatoire pour se désintéresser de 3000 curés pervers !

  35. Encore un procès d’intention ! sous prétexte qu’on s’intéresse à la sainteté d’un curé, on doit nécessairement être indifférent à la perversité de 3000 autres ! Durtal t’a bien dit que la véritable église est celle du camp des saints (Aux pieds desquels rampent effectivement des limaces mais qui ne les révèrent pas moins comme modèles) Et puis, il y a l’autre camp, celui de la contre-église, l’Eglise V2, celle des hérétiques, des sodomites, des francs-maçons, des pédérastes, cette contre-église plaît davantage au siècle parce qu’elle rejoint l’esprit de profanation dont on a plus haut esquissé quelques aspects, elle plaît au siècle qui aime à se scandaliser de ses perversions parce qu’il y trouve comme un reflet voire une justification de ses propres dépravations.

  36. C’est bien ce que je dis, vous cherchez à vous dérober par des faux-fuyants, « c’est pas nous c’est eux, c’est pas notre Eglise, c’est celle du concile Vatican II, c’est pas notre foi, c’est l’église des pédés », ces arguments sont franchement ineptes (et peu charitables aussi !), comme si la pédophilie dans l’Eglise avait commencé avec Vatican II !Au contraire, elle était sans doute pire avant parce que tout le monde fermait les yeux, d’ailleurs selon le rapport Sauvé le taux le plus élevé d’agressions sexuelles de religieux sur mineur se constate sur la période 1940-1960, espace de temps qui comprend donc largement la période de l’avant concile. L’Eglise d’aujourd’hui a du moins le courage d’affronter le problème, elle en donne du moins les signes (Le nombre d’agressions est apparemment en diminution depuis les années 70) espérons qu’elle persévère afin d’éradiquer cette plaie. Elle a, en tout cas, accepté de jouer la carte de la transparence, reconnaissez-lui du moins ça, vous qui traitez ses prêtres de lâches et de veules, elle a consenti le risque d’une certaine descente aux enfers en confiant cette enquête à la Ciase qui a rendu accessible sur la toile, les résultats de son travail.

  37. Je ne sais pas s’il y avait autant de pédophilie avant Vatican II mais je constate que parmi ses recommandations le rapport Sauvé préconise d’établir une barrière entre le confesseur et le pénitent mais n’est-ce pas là un peu le confessionnal progressivement supprimé après le concile ? Ce confessionnal, J’ai personnellement regretté quand ils l’ont supprimé. Je me souviens de ce grillage qui me séparait du confesseur, de son visage qui apparaissait légèrement dans la pénombre, je sentais une atmosphère d’intimité entre moi et une réalité située bien au-delà de ce visage au trois quart dissimulé derrière les mailles du grillage. Une atmosphère, précisément « Sacrée ». Et puis, les confessionnaux, ils les ont définitivement supprimés, dans une atmosphère précisément de désacralisation. Le rapport Sauvé veut souligner que la sacralisation du prêtre est un problème mais il me semble que le problème serait plutôt la désacralisation qui entretient une ambiance de trop grande familiarité . J’ai quitté l’Eglise quand on a définitivement supprimé le confessionnal, ça peut paraître idiot mais sans confessionnal, ce n’était plus la même chose. Désormais, on avait le prêtre en face de soi, en pleine lumière, ce n’est pas bon la pleine lumière, ça n’entretient pas le sens du mystère, c’est un peu comme si on voulait tout de suite voir face à face alors même que nous n’avons pas assez d’une vie pour nous préparer au face à face. Et puis maintenant, sans grillage, le curé pouvait vous toucher. Personnellement, je ne subissais pas d’attouchements mais le prêtre me donnait de grandes tapes sur l’épaule en me disant toujours, « t’inquiète pas, c’est pas grave », n’importe quoi que je lui avouais, ce n’étais jamais grave, la perte de l’atmosphère sacrée favorisait la désinvolture, . Je lui avouais que je ne pensais pas souvent à Dieu, il me redonnait alors une grande tape sur l’épaule en me répétant que ce n’était pas grave et il m’avouait que lui-même n’y pensait que le matin en se rasant. Je lui disais que je croyais plutôt au dieu de Voltaire , il me disait que Jésus c’était mieux mais que Voltaire, c’était pas mal non plus et puis il ajoutait qu’au moins Voltaire avait de l’humour alors que Jésus n’était pas très marrant. Alors j’en ai eu ras le bol de cette église laxiste, relâchée, latitudinaire, j’ai fini par perdre la foi, j’ai été bouddhiste, hindou, taoiste, marxiste, protestant, syncrétiste et puis…. Progressivement, je suis revenu à la Tradition….

  38. Personnellement, je ne trouve pas que ce rapport nous apprenne quelque chose de nouveau, on savait déjà que la place occupée par les prêtres dans les agressions pédophiles était marginale et que le milieu familial constituait le contexte principal de ces infamies, c’est ce que confirme ce document (Sur 28 000 personnes interrogées par l’Inserm, une centaine déclare avoir été victime d’abus au sein de l’Eglise, cela représenterait approximativement, 0,3%, cela reste donc fortement à nuancer). Il faudrait selon moi revoir à la hausse le chiffre total de référence comptabilisant 110 000 prêtres et religieux en exercice depuis 1950, ce qui me paraît un peu faible. Cette correction effectuée, en retenant par ailleurs, les actes d’agressions non déclarés pour X raisons, on tournerait toujours autour de 2 à 3 % de la masse globale des prêtres en exercice. C’est encore de trop, c’est vrai, 0,0005%, ce serait encore de trop car ces choses- là ne devraient pas même se produire mais cela reste tout de même assez minoritaire, le problème étant que la piqure d’aiguille donne toujours la sensation que tout le corps est atteint:

     » Une mouche morte infecte l’huile du parfumeur; un peu de folie gâte une grande sagesse »
    (ECCLESIASTE X-1)

    Pourquoi d’autre part, vouloir toujours se polariser sur l’obligation de célibat et de chasteté inhérente au sacerdoce alors même que ce rapport confirme que plus de 95 % des crimes pédophiles sont commis par des laïcs, gens à qui nulle obligation de non-mariage et de continence n’est imposée ? On s’explique mal ainsi cette 4ème recommandation proposée par le rapport préconisant d’évaluer :

    « pour l’Église en France, les perspectives ouvertes par l’ensemble des réflexions du Synode d’Amazonie, en particulier la demande que « ad experimentum » soient ordonnés prêtres des hommes mariés… »

    Alors même que les conclusions du rapport confirment que la question du célibat entre pour fort peu dans l’affaire. Et puis quand on y réfléchit un peu mieux, on pense alors pouvoir mieux comprendre la chose.

    Car c’est un fait que le prêtre dérange, il continue de déranger pour ce qu’implique d’endurance, de fermeté et même d’héroïsme (Que le rapport cherche à relativiser comme si nous n’avions pas besoin d’exemples héroïques, avachis que nous sommes dans nos minables petits plaisirs!), son obligation de continence et d’ascèse car cela constitue un peu la mauvaise conscience du siècle idolâtrant ses jouissances et c’est pourquoi aussi le siècle au fond se réjouit quand de nombreux prêtres tombent en ce que cela conforte à ses yeux sa philosophie mondaine ne voyant pas d’autre but à la vie terrestre qu’un idéal de sybarite. Le prêtre continue de déranger avec son secret de la confession que l’on voudrait ramener à la stricte immanence d’un simple secret professionnel, alors même que la fonction d’un prêtre est au-delà d’une profession et que les secrets qu’il recueille et dont la divulgation lui est interdite vont également bien au-delà d’une simple rétention d’informations. Comment un siècle imprégné plus ou moins de freudisme et imbibé de cette idée que la profondeur de la personne se ramène aux pulsions du « ça », comment un tel siècle pourrait-il comprendre ce qui se recueille dans l’intimité d’une conscience placée en face de l’Être divin ?
    Le prêtre continue de déranger même s’il est prêtre d’une église qui a fait de fortes concessions au siècle, à son relativisme, à son esprit de profanation, à son immanentisme hédoniste, le prêtre continue de déranger, même s’il passe de nos jours inaperçu parce qu’il s’habille quasiment comme tout le monde, le prêtre, malgré tout, dérange toujours parce qu’il représente encore quelque chose que le siècle ne supporte plus, quelque chose que le siècle, toujours plus avili et distrait par le « panem et circenses » ne peut plus souffrir, quelque-chose que le siècle veut à tout prix éradiquer, quelque chose que le siècle ne comprend plus mais dont il subodore cependant que cela reste un espace de résistance contre son totalitarisme profane, ce quelque chose n’étant autre que l’espace du sacré.

  39. Je trouve effectivement que les réactions de certains comme « Ichthus » sont scandaleuses. Des centaines et des centaines d’enfants agressés, meurtris, des vies traumatisées, brisées, et tout ce qu’on trouve à faire c’est de continuer à polémiquer par des réflexions débiles du style « ce n’est pas mon église mais c’est l’église des hérétiques et des pédés » ou alors du style « c’est pas moi c’est l’autre, parce que moi, je suis dans le « camp des saints ». L’Eglise que vous défendez se caractérise décidément par une froideur dogmatique d’où semble exclue toute marque d’amour. Faîtes des remarques constructives ou alors taisez-vous ! Allez voir un peu les nombreuses recommandations qui sont faîtes dans le rapport Sauvé, cela vous aidera peut-être à construire une cogitation intelligente.

  40. Il n’a pas parlé de « pédés », c’est vous qui employez cette expression péjorative, Il a parlé de pédérastes et de sodomites, le premier mot signifiant attrait pour les jeunes garçons et le second étant synonyme d’homosexuel. Maintenant, force est tout de même de constater qu’il ya un rapport entre les deux étant donné qu’il résulte du travail même de la CIASE que 80 % des agressions sur mineurs commises par des prêtres concernent des mineurs de sexe masculin et la plupart étant par ailleurs concentrées sur des jeunes garçons, âgés de 10 à 13 ans. Quand bien même d’une manière plus globale les agressions pédophiles concernent davantage les sujets mineurs de sexe féminin, il y a aussi par ailleurs cette particularité propre au monde du sacerdoce et dont le rapport ne semble pas vouloir tirer les conclusions qui s’imposent. Evidemment, ce ne serait pas « politically correct », souvenez-vous de ce déchaînement réprobateur qu’a déclenché le cardinal Bertone, il y a quelque temps ! Souvenez-vous aussi que bien avant le succès de librairie « SODOMA », Mgr Vigano et Mgr Morlino, avaient alerté le Vatican sur certains « réseaux » existant dans l’ Eglise, souvenez-vous que déjà Jean-Paul II avait lui-même été informé à propos d’un certain McCarrick, ce qui ne l’avait pourtant pas empêché de nommer cet individu archevêque de Washington ! rappelons-nous que le pape François accusé par Mgr Vigano de couvrir ce même McCarrick, n’avait pourtant rien répondu à ces imputations

    https://www.lifesitenews.com/news/former-us-nuncio-pope-francis-knew-of-mccarricks-misdeeds-repealed-sanction/

    Rappelons qu’en juillet 2013 au retour des journées de Rio de Janeiro, François avait manifesté les plus grandes complaisances pour certaines personnes ( Employant le terme « gay » qui va au-delà d’une tendance et désigne la revendication d’appartenir à une « certaine culture ») .

    Parler du « moment de la honte » ne devrait donc pas faire oublier l’un des terrains les plus propices envers lequel on s’est montré un peu trop accommodant. Il devrait porter aussi à s’interroger sur la question de savoir si l’éradication de cette plaie afférente à la pédophilie dans l’Eglise, ne nécessiterait pas aussi d’en passer plus particulièrement par l’éradication de cette autre plaie qu’est la présence d’une certaine « culture » ainsi que d’un certain « lobbye » dans l’ Eglise. Que l’on filtre davantage les séminaires et qu’on renvoie immédiatement le moindre individu manifestant certaines « tendances », cela pourrait aussi constituer un important pas en avant.. Pourquoi ces gens là ne peuvent résister à leurs pulsions contrairement aux prêtres hétérosexuels, je ne sais pas, cela dépasse mes compétences, mais ce dont je suis sûr c’est que recommander, comme le fait le rapport une certaine désacralisation du prêtre au motif qu’un tel statut consacré constituerait un attrait pour les postulants « fragiles » me paraît revenir à vouloir « jeter le bébé avec l’eau du bain ».

  41. Psychologie de comptoir de bistrot d’une homophobie nauséabonde (A supposer que tu aies raison, cela supposerait que la présence « Gay » ne date pas de l’après concile vu que le taux le plus élevé d’agressions se situe entre les années 50 et 60 ! ), radicalisme sectaire (Nous sommes le camp des saints !), complotisme sur fond d’intrigues au Vatican rapporté plus au moins objectivement ( D’après ce que j’ai lu, Mgr Vigano aurait lui-même eu les paupières un peu lourdes !). En fin bref, polémiques stériles et vaines que tout cela. C’est avec regret et douleur que je constate que tous ces gens ayant subi humiliation et sévices quand ils étaient enfant auraient finalement moins besoin d’un prêtre que d’un psychologue qui soit à l’écoute. Votre église « intégristes » est finalement celle des sans cœur parce qu’elle est celle des formalistes et des doctrinaires.

  42. D’accord avec toi Séverina,
    , on ne saurait trop leur conseiller de lire le rapport de la Ciase plutôt que de dénigrer des méthodes d’investigation auxquelles ils connaissent d’ailleurs rien. .

  43. Ce rapport, je l’ai lu et je ne dénigre aucune méthode n’ayant pas les aptitudes pour me prononcer quant à la manière de faire de l’IFOP. Sur la question de l’homosexualité dans l’Eglise , je lis notamment ceci en page 262 du rapport à propos d’études d’experts réalisées dans les années 60 concernant les agressions de prêtres sur enfant et

    « concluant à une « homosexualité éphébophile » fréquente chez de nombreux ecclésiastiques, de façon latente ou inconsciente, et à une dangerosité associée à une forte probabilité de récidive »

    Ainsi que : « Une expertise récente de trois psychiatres devant un Tribunal (janvier 1963) concluait assez douloureusement : “*** est un homosexuel éphébophile comme on en rencontre beaucoup chez les ecclésiastiques chez qui de telles tendances restent souvent latentes ou mêmes inconscientes. Il est certain que dans le cadre de sa profession, *** pédéraste impénitent présente un « état dangereux »

    Il est vrai q u’ aujourd’hui ne sont pas de mode ce type d’explications qui pouvaient être acceptables dans les années 60, j’en veux pour preuve qu’un peu plus bas, il est écrit :

    « Plusieurs interprétations de la composition très majoritairement masculine de la population des victimes et de la distribution très contrastée par sexe des âges peuvent être avancées…Cette majorité de garçons pourrait aussi refléter un effet d’ordre psychologique de fixation du « choix d’objet » sur les préadolescents, chez des clercs dont l’élaboration du désir sexuel se serait justement figée à cet âge de la vie, où ils ont souvent connu leur premier désir vocationnel. Enfin, il est possible que cette circonstance traduise un effet d’idéalisation de l’enfance et de rejet à l’égard des femmes »…(Page 153) On évoque également l’hypothèse suivant laquelle « d’un biais de recrutement potentiel : « La majorité des vocations à entrer dans la prêtrise sont accompagnées d’une telle foi qu’elles sont compatibles avec le renoncement à la femme, choix conscient et assumé. Néanmoins, il est possible que ce renoncement soit rendu plus accessible par l’absence d’attirance hétérosexuelle, voire une asexualité. » (Page 154)

    Il est tout de même paradoxal d’expliquer l’attirance sexuelle pour les jeunes garçons par le fait d’être étranger à la sexualité ou alors disons-le franchement, dans un tel contexte, l’absence d’attirance hétérosexuelle suppose son contraire, l’attirance homosexuelle ! ! Il apparaît donc bien que l’on semble préférer des explications tortueuses plutôt qu’avoir recours à une explication plus simple parce que celle-ci nécessiterait d’utiliser le terme « homosexuel ». Politiquement correct oblige ?

    Si je n’ai pas de compétences pour porter un jugement sur les méthodes d’investigation employées par cette commission (Encore qu’on pourrait rester dubitatif sur des extrapolations issues d’opérations abstraites purement chiffrées, il serait bon d’avoir un peu plus de recul vis-à-vis de la secousse émotive du moment pour qu’une véritable contre-expertise statisticienne soit plus tard effectuée à l’égard des conclusions chiffrées retenues), je me sers en revanche du bon sens pour dénoter des a priori et des partialités, tant dans certaines conclusions que dans certaines interprétations !

  44. J’insiste sur cette nécessité de surmonter l’émotion du moment pour faire un tantinet preuve d’un peu plus de rigueur intellectuelle ! Je suis juriste au ministère du travail. Je traite des dossiers d’autorisation de licenciement de salariés protégés. Si un employeur me demande une autorisation de licencier pour harcèlement sexuel un membre du CSE en présentant un dossier qui n’est qu’un mélange de récits anonymes assorti de poèmes, de commentaires sociologiques ou psychologique voire théologiques, force me serait alors de le rejeter. Ici on a beaucoup de témoignages mais des témoignages anonymes. On n’a pas le nom de celui qui atteste, aucune précision sur les lieux , la date des faits, ainsi que sur l’identité de l’agresseur. Si ces personnes ont des choses à dire contre l’Eglise alors qu’ elles donnent leur identité, qu’ elles la donnent à l’ensemble des catholiques, qu’elles précisent la date des faits, le lieu géographique ainsi que l’identité de leur agresseur car ce n’est pas seulement les clercs qui sont mis en cause, c’est aussi l’ensemble de la communauté catholique qui se sent responsable. Je comprends certes qu’on veuille rester anonyme et que l’on n’ait pas envie d’étaler publiquement les secrets de sa vie privée mais si dans mon travail de juriste, je reçois un dossier pareil , je le rejette sans hésitation en m’appuyant sur la jurisprudence de la Cour de cassation qui veut que la matérialité des faits que l’on reproche à une personne (Au salarié en ce qui me concerne ) ne peut être établie sur le seul fondement de témoignages anonymes (Cass.soc 4 juillet 2018, n° 17-18.241) A défaut de communiquer ces précision à l’ensemble de l’Eglise de France , évêques, curés ainsi que fidèles (Ce qui serait la moindre des choses si l’on nous demande une participation à l’indemnisation pour préjudice moral des quidams agressés !) qu’elles soient du moins transmises à l’épiscopat , ce serait le minimum pour prétendre avoir présenté un dossier que l’on pourrait à peu près qualifier de complet.

  45. Orienté, effectivement ! Concernant plus particulièrement (Et entre autres !) la question de la « sacralité » du prêtre, je ne peux ici m’empêcher de détecter un stratagème de la part des auteurs du rapport. Ils nous disent tout d’abord que cette sacralité, il n’est pas question de la remettre en cause, et puis on enchaîne sur un truisme relatif à la possibilité d’abuser de ce pouvoir sacré (comme il en est d’ailleurs de n’importe quel pouvoir. C’est comme si l’on disait que le pouvoir du président de la République est contestable parce qu’il donne une possibilité d’abus, possibilité dont on ne se prive d’ailleurs pas d’user !)
    Pourquoi en ce cas mettre en avant une telle platitude si ce n’est qu’en définitive, on pense qu’il serait peut être bon que cette sacralité soit relativisée voire supprimée?. C’est du moins comme cela que tout le monde va l’interpréter , à commencer par les proses outrancières des journaux tel « Le Monde » qui s’empresse de titrer « Les ravages de la sacralité du prêtre ». La preuve en est d’ailleurs qu’on ne manque pas de citer Bergoglio fustigeant le « cléricalisme » manière bien à lui d’exprimer son aversion pour une sacralité du prêtre toujours mise en avant. Et l’hebdomadaire « La Crotte » aussitôt d’emboiter le pas en parlant du prêtre qui doit être remis à sa juste place, joignant une photo qui semble en dire long sur la manière dont on entend cette « juste place ».

    (Remarquez d’ailleurs les accointances entre Jean Marc Sauvé qui soutint le meurtre de Vincent Lambert, du temps de son passage au Palais-Royal et le PQ Bayard-Presse suppôt de Stan Laurel lequel semble en d’autres points être source d’inspiration pour la Ciase !). Qu’est ce d‘ailleurs que BerLoglio ( Loglio :ivraie) voudrait bien faire du prêtre en ce cas ? Un pasteur protestant ? Fort bien. Nous essaierons en ce cas de nous débrouiller avec la FSSPX. Nous essaierons de donner encore davantage de sous à Ecône. Car pas question pour ma part de donner le moindre centime à leur église pour les aider à « indemniser » (l’église française bergoglienne n’ a-t-elle pas suffisamment dépensé en commandant ce rapport, acceptant d’être vouée aux gémonies par la divulgation de ses conclusions ? Tout cela les laisse encore sur leur faim, on veut encore monnayer ses larmes. ça ne leur a donc pas suffi que Moulins-Vilfort sifflé par la Place Beauvau accourt aussitôt, queue entre les pattes, chez Moussa qui lui a rappelé que le poulpe jacobin avait droit de coller sa ventouse sur la tête du confesseur ? ) Et pour les autres, ceux qui veulent se servir des calculs de l’IFOP pour « booster » la désagrégation de l’Eglise, un peu comme l’ « Elite » se sert du Covid pour hâter la 4ème révolution industrielle vers le tout numérique, la « dystopie », la surveillance à la chinoise et la destruction de nos libertés, eh ben ceux-là auront la cathédrale de Créteil, la salle Paul VI aux écailles et yeux de serpent avec au fond le ressuscité de Pericle Fazzini, Christ vu de face, reptile vu de côté ! nous autres nous nous contenterons d’une église romane ou gothique, fort délabrées sans doute mais mieux vaut de nobles vestiges que du tout neuf au style du siècle, genre Bauhaus ou Le Corbusier !

  46. Les propos que je lis sur ce site sont vraiment choquants. Mais vous avez une pierre à la place du cœur ou quoi ! ?!.
    @ Falcophil
    Je te rappelle que 3 ou 4 % de prêtres agresseurs, c’est environ 300 000 victimes mineures et encore, ce n’est qu’un seuil plancher ! On ne connaît pas le nombre de personnes qui n’ont rien déclaré et qui sont restées taisantes ! En Allemagne c’est 5 %, de prêtre abuseurs mais là encore derrière le chiffre abstrait se trouve à peu près un prêtre sur 20, responsable de je ne sais combien de traumatismes infligés à des enfants lesquels restent marqués toute une vie par ces ignominies ! Il est plutôt scandaleux de se réfugier derrière la froideur décantée des chiffres ou de s’en prendre à la culture « gay » à partir de considérations foireuses, simplement parce qu’on n’ose pas regarder les victimes en face ! Au lieu de te focaliser stupidement sur les homosexuels et d’écrire n’importe quoi en ramenant tout le problème aux « sodomites » , tu ferais mieux comme on te l’a conseillé plus haut de méditer un peu les 40 et quelques recommandations de la CIASE et toi NDA , plutôt que de t’en prendre à Jean Marc Sauvé, (Qui aurait soutenu le « meurtre » de Vincent Lambert !), demande toi plutôt si le véritable « homme de Dieu » et l’authentique chrétien ne serait pas plutôt cet ancien conseiller d’Etat (Hommage aussi à toute son équipe de bénévoles d’ailleurs !) qui nous a vraiment ouvert les yeux sur cette effroyable réalité, à l’inverse de tous ces évêques qui ont préféré détourner le regard et couvrir de honte tout le corps de la communauté catholique ! Ce que devrait être un authentique homme d’Eglise, c’est Jean Marc Sauvé qui nous l’a montré mais sûrement pas l’épiscopat qui lamentablement, a failli à sa tâche !

  47. Avec NdA, s’ajoute la vulgarité de l’insulte à base de médiocres métaphores scatologiques, le bas de gamme du bas de gamme ! là, on dégringole complètement pour se retrouver aux égouts !

  48. En quoi est-il vulgaire ? Il aurait pu employer le mot M…., il a dit « crotte », paraît-il que ça vient d’un vocable germanique « Krotz » qui désigne quelque-chose d’informe , cela me paraît convenir s’agissant d’ un quotidien qui publie tant d’inepties, j’ai appris par exemple ce matin qu’il existait un 8ème sacrement, celui de la « réconciliation » !

  49. C’est un aspect de leur « synodalité », la locomotive doit accepter de se laisser guider par le wagon qui pourtant confond l’effet avec la cause !

  50. Je pense même en avoir trouvé un 9ème ! car dans cette collection de méprises où l’on a le sentiment que d’aucuns entendent parler avec la sûreté du théologien qui ferait autorité, j’ ai pu lire que la conscience du confesseur pouvait passer outre au secret inclus dans le sacrement de pénitence !

  51. Dans ce que tu appelles une « crotte », on trouve de tout, y compris des idées proches des tiennes, c’est ce qu’en langage plus délicat, on appelle un « forum », chose que ne semble effectivement pas trop apprécier ton église poussiéreuse. Personnellement, l’augmentation du nombre de sacrements me dérange moins qu’une Eglise dirigée par des gens dont la conception trinitaire est envisagée dans l’optique des 3 singes !!!!

  52. Si vous parvenez à faire de l’Eglise une république populaire, ce ne seront plus les trois singes mais une tripotée de singeries!

  53. Vous en êtes là à vous échanger des noms d’oiseaux alors que vous êtes tous des oiseaux, les uns qui sont fixés sur les branches les plus hautes en oublient qu’il y a aussi des branches plus près de terre, les autres posés sur ces dernières branches, tendent inversement à en oublier celles situées plus haut et puis d’autres encore qui voltigent ça-et-là et qui me semblent incapables de se poser quelque-temps sur la moindre branche.

  54. Les oiseaux que tu décris constituent l’image de la véritable Eglise, la catholicité intégrale unissant le bas et le haut mais il est faux de dire que dans cette catholicité de la tradition, il y des oiseaux toujours fixés sur les branches les plus basses et d’autres sur les plus hautes. Il y a au contraire d’incessants va-et-vient du bas vers le haut, de la transcendance à l’immanence et vice versa, il y a interpénétration du céleste et du terrestre, du naturel et du surnaturel, de la chair et de l’esprit, du sensible et du suprasensible, le Christ c’est le supra sensible qui vient au cœur du sensible pour que celui-ci soit élevé vers sa patrie, son origine, le supra sensible précisément et ce mystère de l’incarnation se poursuit au travers des sacrements que la secte maçonnique, conciliaire, post conciliaire et schismatique cherche à détruire en les ramenant essentiellement à du sensible, à du simple cérémonial. C’est ainsi que l’Eucharistie se trouve réduite à une commémoration et peine à hisser au renouvellement non sanglant d’un sacrifice (On ne dit plus « Hanc immaculatam hostiam » mais on parle du « pain, fruit de la terre et du travail des hommes »), le sacrement du mariage quant à lui, penche toujours plus vers la contractualisation synallagmatique encadrant la sensibilité, la sensiblerie, l’épanouissement sexuel et donc susceptible d’être rompu à tout moment dès que l’un des co-contractant n’y trouve plus toutes ces choses. Si mariage et eucharistie sont de moins en moins perçus comme des sacrements, divorcés remariés peuvent alors communier sans sacrilège car il ne peut plus y avoir de sacrilège étant donné qu’il n’y a plus de sacré faute de vrai sacrement et par voie de conséquence, pourquoi continuer à sacraliser le sacerdoce s’il n’y a plus de vrais sacrement à donner ? Au demeurant, comment pourrait-on avoir encore des prêtres quand c’est par ailleurs le sacrement de l’ordre que l’on veut également profaner dès lors que l’on incline à ramener le prêtre au niveau d’ un simple maître de cérémonie un peu comme un employé de pompes-funèbres, ne confessant plus mais assurant une sorte de cellule de soutien psychologique où il n’y aurait plus de secret confié à Dieu mais un secret professionnel régi par tel ou tel article du Code pénal, non plus tant un homme qui serait un « envoyé » du Christ-Dieu mais un fonctionnaire du Dieu-Etat, un homme qu’on appellerait par son prénom et à qu’on saluerait par un bisous (Ce qui est déjà le cas, à en juger par les quelques sorties de leur messe auxquelles j’assiste parfois), un homme auquel on ne dirait plus « Bonjour mon père » mais tant qu’à faire : « Salut mon pote » (Si je suis la logique de certains lecteurs d’un quotidien prétendument « catholique »).

    C’est pourquoi, dans ton allégorie ornithologique, tu as oublié une espèce, celle qui hélas tend à proliférer, je veux parler des volatiles de basse-cour ou sévit leur nouvelle église, la caquetante volaille V2 rêvant d’aggraver en terre gauloise les ravages déjà fortement plus avancés en terre teutonne.

  55. Traditionalistes, progressistes, vous vous taxez mutuellement de schismatique mais vous êtes tous plus ou moins schismatiques parce que vous tendez chacun à vous séparer de l’antithèse qui vous gêne.

  56. Si l’hérésie consiste à sombrer dans l’outrance alors effectivement , il ya ici beaucoup d’hérésie, à considérer l’exagération et le ton disproportionné de vos propos. Il ne s’agit pas de faire du prêtre un bon copain, ou de ramener la fonction sacerdotale à une simple cellule de soutien psychologique ! Soyez donc un peu sérieux, qui donc défend cela , !?! il s’agit avant tout comme le rappelle la CIASE d’être très attentif au fait que vouloir donner au prêtre un rôle de personnage prédominant voire héroïque (ce que vous faîtes vous-même en exaltant sa « continence ») risque d’idéaliser sa personne en la rendant inattaquable. Tout cela doit nous interpeller sur les dangers de dévoiement que peut présenter cette stature hors norme trop souvent conférée à l’état de sacerdoce. Je reprends ici les termes de la CIASE ou plutôt des propos récurrents de victimes : « Dans les témoignages de personnes victimes revient de façon quasi systématique le fait que le clerc agresseur disposait d’une position telle que ses actes étaient insusceptibles d’être empêchés, contestés, voire reconnus ».
    C’est à cela que nous sommes appelés à réfléchir. Pourquoi le prêtre devrait-il être continuellement au centre de la vie paroissiale ? N’est-il pas disproportionné d’en faire un autre Christ en dehors du contexte bien précis de l’administration sacramentelle ? N’est-il pas erroné de considérer le vie continente comme un état supérieur à la vie matrimoniale ? N’est-il pas tout aussi erroné de penser que seul le prêtre est porteur d’une parole de vérité ?
    C’est entre autres à s’interroger sur ces question que devrait servir une synodalité que vous dénigrez tant parce que vous cherchez toutes les occasions pour critiquer ainsi que tous les prétextes pour ne rien faire !

  57. Comme il est dit au début du billet, il y a toujours cette sempiternelle histoire de paille et de poutre car toi-même quand tu critiques l’outrance des autres, lesquels veulent surtout signaler les risques de dérapages qui souvent même ne sont pas que de risques mais sont bien réels, tu devrais quant à toi regarder ce qu’il y a d’outrancier dans tes propres mots notamment lorsque tu invectives tel ou tel en le traitant arbitrairement d’mbécile sous prétexte qu’il évoque un lien possible entre pédophilie et homosexualité !
    Car Invoquer comme explication (« entre-autres » et non pas seule explication comme l’avait bien précisé l’un des intervenants !) la forte présence homosexuelle dans l’Eglise peut certes se discuter mais ne peut en tout cas être balayé d’un revers de main comme le font beaucoup trop à commencer par le rapport de la CIASE qui sur ce point me paraît être en effet davantage soucieux de « politically correct » que de rigueur d’analyse.

    A cet égard, on devrait relire un des derniers textes que le pape émérite Benoît XVI a récemment écrit sur la question et en particulier, ce passage où il vise précisément cette question du relâchement de la préparation au ministère sacerdotal dans les séminaires où « des clubs homosexuels ont été mis en place, qui ont plus ou moins ouvertement et qui ont considérablement modifié le climat des séminaires » et où l’on aide pas vraiment « à préparer à la vocation sacerdotale ». Je donne le lien de ce texte d’un vieil homme plus que nonagénaire et qui me semble posséder encore toute sa tête

    Document : l’intégralité du texte du pape émérite Benoît XVI sur les abus sexuels

    Et qui me paraît par ailleurs bien illustrer ce que j’évoquais plus haut en rapportant une anecdote personnelle

    http://falcophil.info/blog/2021/09/03/test/#comment-14690

    s’inscrivant au sein d’un plus vaste contexte de permissivité, de desserrement aussi bien théologique que moral dont pâtit désormais l’Eglise du fait de cette mentalité moderniste qui sévit depuis bien plus longtemps que Vatican II, mentalité elle-même impactée par le laxisme généralisé en matière de moeurs sexuelles

  58. La Pravda de l’Eglise française schismatique nous annonce qu’à la veille de la réunion à Lourdes de la CEF, des échanges se sont tenus entre des membres de l’épiscopat et des laïcs. On nous précise que ces échanges « ont été marqués par une grande liberté de ton ». On cite l’un des participants laïcs rapportant que : « On y est allé cash, il n’y avait nulle déférence pseudo-protocolaire. »
    On voit ça d’ici ! On tutoyait sans doute l’évêque et on l’appelait par son prénom. On subodore à lire ces lignes que le dernier post de NdA est à peine caricatural. Sous prétexte qu’on peut abuser d’une position d’autorité, il faudrait alors jeter aux orties toute déférence envers cette même autorité ! Autant vaut en ce cas rapetisser fortement le respect pour l’autorité paternelle au motif que les abus sur mineur les plus fréquents sont le fait du père envers le fils ou la fille !
    J’invite à cet égard à relire le très beau livre de Michel de Jaeghere « ITE MISSA EST » (Editions Renaissance Catholique ) qui sous forme de pièce de théâtre nous offre une passionnante confrontation entre le curé de la tradition et l’évêque « new look » tel que le rêvent bien des lecteurs de la PRAVDA ou de GOLIAS !
    Il est ajouté par la même PRAVDA que « Samedi matin, la restitution des nombreuses idées évoquées rapidement la veille au cours d’un atelier dédié aux recommandations de la Ciase a donné l’impression d’un foisonnement dans tous les sens ». Bref, la cacophonie, le bazar, le capharnaüm ! Leur synodalité ça promet ! l’Eglise enseignante qui se laisse enseigner par le souk !

  59. Le souk allemand, notamment !

    Cologne: Femme prêtre bénissant mariage de lesbiennes

  60. @ Patène66

    En dépit du plus grand des respects que j’ai pour le théologien , sa culture et sa haute pointure intellectuelle, je n’ai cependant pas le sentiment que le pape émérite fasse autorité en matière de psychologie de la pédophilie et de l’homosexualité.

    J’ai balayé sans discuter les rapports directs qu’on établit entre celle-là et celle-ci parce qu’il me semblait qu’il était acquis pour la plupart qu’il n’y a pas de lien de cause à effet entre les deux attitudes. Apparemment, ce n’est effectivement pas acquis pour tout le monde alors que pourtant des mises au point (vulgarisée car la question est complexe) avaient été faîtes à l’époque de la « sortie » du cardinal Bertone. Sur la question je te donne à mon tour un lien qui me semble avoir très bien fait le tour du problème :
    https://www.la-croix.com/Debats/pedocriminalite-clerge-nest-pas-specifiquement-homosexuelle-2021-11-02-1201183230

    Pour résumer la chose disons que si la pédophilie est une « pathologie de la différence », l’homosexualité n’est en revanche qu’une « orientation sexuelle ». Si l’Eglise se décidait une fois pour toute à intégrer ce distinguo en reconnaissant un statut d’orientation sexuelle à l’homosexualité plutôt qu’un statut de pathologie », elle serait moins en porte à faux avec elle-même (Rappelons que l’année dernière le pape François a déclaré que les tendances homosexuelles nécessitaient le recours à un psychiatre, preuve qu’il n’est pas aussi « progressiste » que le prétendent nos traditionalistes !). On peut être homme de Dieu tout en étant homosexuel, là n’est pas le problème

    Concernant la forte proportion de garçons parmi les victimes les causes sont à chercher ailleurs, le texte auquel je te renvoie en donne de convaincantes (reprises d’ailleurs par le rapport Ciase qui contrairement à ce qui est dit plus haut n’esquive pas le problème). On pourrait y ajouter une autre explication assez peu entrevue, le plus fort pourcentage d’agressions sur mineurs par des clecrs est situé dans les années 50 et 60, période de moindre voire de non mixité dans les classes, les catéchismes, les club de jeunes (scouts, louveteaux etc…voire enfants de cœur qui jusqu’aux années 90 se recrutaient uniquement chez les garçons) selon certains, cela pourrait constituer une autre explication plausible, durant cette période en effet, les prêtres se trouvant quasi exclusivement en contact avec de jeunes garçons,(Les femmes par ailleurs assumant beaucoup moins qu’aujourd’hui les tâches de catéchisme) cela fournissait aux curés à tendance pédophile une plus grande opportunité pour décharger leurs pulsions (L’occasion faisant le larron en quelque sorte, la mixité pouvant d’autre part favoriser une moindre focalisation sur les garçons).

    Ce n’est certes qu’une hypothèse parmi d’autre et que je donne avec prudence car je ne veux pas trop non plus m’aventurer sur des terrains que je ne connais pas, ce qu’en revanche , je veux avant tout c’est essayer de faire travailler ma tête plutôt que de défouler des à priori spécieux qu’inspire un conformisme homophobe et d’un autre âge.

  61. Les explications que toi et tes liens prétendez apporter sont loin d’être convaincantes !
    Venir nous dire que « « Le pédophile est un adulte dont le développement psycho-affectif s’est bloqué à la période de l’adolescence, et qui reste déterminé par les expériences faites à cet âge-là. Il se conçoit lui-même comme l’adolescent qu’il a en face de lui. Le désir n’est pas tourné vers le mâle, il est tourné vers le corps jeune — qui justement, quand il s’agit de celui d’un garçon qui sort de l’enfance, a encore des traits de la féminité. » est une interprétation une fois encore des plus tortueuses car on ne comprend toujours pas pourquoi en ce cas le pédophile « laïc » se polarise quant à lui plus souvent sur des filles alors que le curé apprécie davantage les garçons. Nous expliquer cela en nous disant que le prêtre évolue davantage dans un milieu de garçons est franchement contestable car il est faux d’affirmer que la mixité dans les paroisses soit de création récente. La mixité tant à l’école qu’au catéchisme s’est imposée au milieu des années 60. Moi-même quand j’ai commencé à fréquenter le catéchisme vers 68 ou 69, nous étions déjà mélangés entre garçons et filles. D’ailleurs bien avant cette mixité, le curé faisait le catéchisme tout autant au garçons qu’aux filles. Ma mère me racontait qu’ayant fréquenté le catéchisme dans les années 30, c’était précisément au niveau des garçons qu’il y avait des rumeurs au sujet de pratiques douteuses d’un curé mais pas au niveau des filles. Pourquoi en ce cas le prêtre pédophile ou éphébophile allait t-il se focaliser sur les garçons alors qu’il avait tout autant d’occasions de toucher les filles ?
    Concernant la pédophilie comme « pathologie de la différence », je ne vois pas pourquoi, il ne faudrait pas également appliquer cette explication aux homosexuels ! Ne ‘agirait-il pas également là d’une impossibilité à dépasser la différence sexuelle ? Il est tout de même assez curieux que si l’on définit comme « pathologique » le désir d’un homme sexuellement attiré par un jeune garçon de 12 ou 13 ans, le même homme éprouvant 5 ou 6 ans voire 10 plus tard, le même attrait pour le même garçon, ne se verra plus qualifié de pathologique, son désir étant maintenant devenu simple « orientation sexuelle », au motif que le garçon de 13 ans sera désormais devenu majeur.
    On nous dit ensuite que si le curé pédophile manifestait une véritable tendance homosexuelle, il lui serait en ce cas très facile de trouver des partenaires ailleurs que chez les jeunes garçons. Je reste tout de même assez dubitatif car dans le cas d’un curé, je ne suis pas si sûr qu’il lui soit si facile de trouver un partenaire, il lui faut s’éloigner de sa paroisse et même aller plutôt loin pour ne pas être reconnu alors même qu’il est le point de mire da la communauté paroissiale. On devine sans peine que dans un tel cas, le fait d’avoir sous la main des garçons mineurs (En principe plus dociles) pourrait très bien offrir des opportunités plus faciles pour satisfaire d’éventuelles tendances homosexuelles.

    La question reste donc entièrement ouverte et ne peut être balayée d’un revers de main, pour reprendre l’expression de Patène. Et puisque tu as eu la gentillesse de m’adresser un lien je te rends la pareille

    https://www.ncregister.com/news/is-catholic-clergy-sex-abuse-related-to-homosexual-priests

    au sujet d’un rapport effectué aux Etats-Unis « which indicates a very strong correlation between homosexual priests and homosexual subcultures and the incidence of clergy sexual abuse »

    Désolé mais je n’ai pas le temps de traduire et puis que veux-tu, il faut parfois se rendre à l’étranger pour échapper au « politically correct, french touch ».

  62. Le début de vos discussions sur la liturgie étaient intéressants et puis tout a dégénéré. Maintenant, je ne vois plus trop le fil.
    Quel rapport entre la messe en latin et la pédophilie dans l’Eglise ? Où se trouve le lien entre « Traditionis custodes » et le rapport Sauvé ?

  63. J’aime bien les angelots joufflus. C’est mignon, c’est pur, c’est innocent. Mais à condition toutefois qu’ « innocent » ne soit pas synonyme d’imbécile ! Le lien ? Mais morbleu ! T’as pas l’impression qu’il y a comme une consonance entre serpent qui « sauve » et recommandations « Sauvé » ? On est bel et bien, au contraire, dans le droit fil de mon billet ! Si t’as perdu le fil, retrouve le car il est bien là sous tes yeux !

  64. @ Falcophil

    Je radicaliserais encore davantage ton propos sur la question de la majorité sexuelle car suivant l’article 227-25 du code pénal : « le fait, pour un majeur, d’exercer une atteinte sexuelle sur un mineur de quinze ans est puni de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende. »

    Autrement dit, si on pousse jusqu’à ses derniers retranchements cette distinction, pédophilie= pathologie, homosexualité = simple orientation sexuelle, un homme désirant sexuellement un garçon de15 ans, c’est de la pathologie et il faut alors que cet homme attende que ce même mineur ait 15 ans + 1 jour pour que son désir ne soit plus pathologique (ledit mineur ayant atteint sa majorité sexuelle) et que devenant alors homosexuel, il relève d’une « orientation » sexuelle qualifiée de normale. Ses éventuelles relations sexuelles avec ce même garçon ne seront plus sanctionnées pénalement s’il y a consentement de sa part ! Autant dire qu’on voit bien ici qu’est tout de même assez tenue la ligne de démarcation entre la pathologie par définition anormale et ce que l’on qualifie de simple « orientation sexuelle » ne posant aucun problème !

  65. C’est là qu’on peut entre autres voir une illustration des glissements de leur église néo-protestante vers les « à priori » du siècle, l’un de ceux-ci consistant, exemple parmi d’autres, à vouloir nous lobotomiser par cette idée que l’homosexualité est une « orientation sexuelle » normale. Non ce n’ est pas normal ! c’est un désordre contre-nature, une aberration, un état qu’il faut effectivement qualifier de « pathologique ». Auriez-vous vécu il y a 100 ans que vous auriez tout autant considéré cette tendance comme aberrante que vous la considérez aujourd’hui comme une simple orientation , tout simplement parce que vous êtes de ces moutons qui vous conformez à l’esprit de votre temps. Rappelons que saint Paul a fermement condamnée une telle « orientation ». Vous répondrez sans doute que le contexte a évolué, bien sûr ! Etant donné que c’est vers cela que tend votre nouvelle église, non pas un dépôt qui doit être transmis de manière inaltérable mais un dépôt qui change suivant les manières de voir du temps !
    Et c’est bien ici qu’on voit également votre frilosité quand ce ne sont pas les manœuvres insidieuses de vous autres, gens du « progrès » face à tous les délires d’une Europe d’occident déliquescente (PMA pour tous, deux pères ou deux mères pour un enfant, changement de sexe à volonté etc… ) Voit-on par ailleurs Bergoglio, partisan d’une vaccination à outrance, au nom de « l’amour » (Davantage le VRP d’un firme cotée en bourse qu’un véritable homme de charité !) s’inquiéter des changements génétiques même transitoires qu’induisent ces nouveaux « vaccins » ? Comme si l’expérience ne nous avait pas montré que ce qui est transitoire dans un premier temps devient pérenne dans un deuxième temps ! Un Mgr Sipetit aussi scandaleusement hors du réel que le Varan de Nabot III affirme que c’est sans effets secondaires (Il est médecin après-tout, il ne sait donc pas lire les remontées de la pharmacologie ?) et vous-même si prompts à vous scandaliser pour l’enfant tripoté par le prêtre ne semblez pas avoir beaucoup de larmes pour le père dont l’enfant meurt après injection, le nombre anormalement élevés de morts suspectes suite à vaccination paraît moins vous interpeller que le nombre anormalement élevés d’enfants abusés par des clercs.
    On est donc bien dans la prolongation de mon billet concernant l’introduction du siècle dans l’Eglise (C’est ce qui se fait depuis V2, en ce sens oui, je ne renie pas mon propos ironique, analogue à l’ancêtre du missile ne quittant que fort peu la terre pour y revenir s’y fracasser !), introduire donc le siècle dans l’Eglise pour la faire imploser et la ruiner définitivement. De cela, vous devrez en répondre au jour du jugement (Si tant est que vous croyiez encore au jour du jugement !)

  66. La double nature de l’Eglise c’est au fond la double nature du Christ et vous êtes plus ou moins hérétiques pour tendre à pencher vers l’une au détriment de l’autre. La foi, c’est la charité, la charité c’est la justice et la justice étant point d’équilibre, la foi est donc point d’équilibre d’où partent l’espérance et l’ascension. Au point le plus haut, les opposés doivent se rejoindre comme deux lignes convergentes qui en notre point terrestre constituent les deux pôles opposés des plateaux d’une balance. On pense ne pas perdre de vue le point de jonction, on ne fait que mettre davantage de poids sur un des plateaux. Et c’est ainsi qu’ on se figure être posé sur le plateau qui monte alors qu’on ne fait que renforcer le poids supporté par celui qui descend et s’éloigne ainsi d’autant plus du point de jonction. On se croit intense, on n’a que surcharge pondérale d’un côté, inconsistance de l’autre.

  67. Je ne sais pas au juste ce que signifie ton charabia mais d’après ce que je crois en comprendre la « surcharge pondérale » ou l’ « inconsistance » pencheraient plutôt du côté des NdA, Falcophil et autres Durtal (Bien peu d’honneur pour ce sympathique quoiqu’ un peu trop esthétisant, personnage de Huysmans !) à lire le caractère simpliste et radical de leurs propos sur la pédophilie et l’homosexualité ! Cessez donc de vous aventurer sur des terrains que vous ne connaissez pas !

  68. @ NdA

    Désolé mais je ne comprends toujours pas le lien entre la messe en latin et le rapport Sauvé !

  69. le contenu de ta boite crânienne a probablement dû passer dans tes joues !

  70. AHAHAHAHAH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Mon cher Angelot, Un conseil, reste dans tes éthers, tu es décidément trop bête, mieux vaut encore des ultras progressistes, avec eux au moins ce n’est pas figé comme toi sur ton plafond baroque, avec eux, au moins c’est dialectique, on peut mieux approfondir sa réflexion.

    Le peintre qui t’a conçu est sans doute un des ces mauvais suivistes de Raphaël ou du Corrège, un de ces déplorables artistes sulpiciens qui ont fait autant de mal à l’Eglise que peuvent en faire les Hans Küng et autres Gorgoglio !

  71. Oui, il y a longtemps qu’on sait qu’il y a parmi vous beaucoup d’esthètes. On se demande d’ailleurs si votre attachement à la messe latine ne serait pas davantage une question d’esthétisme qu’une question de foi, c’est peut-être plus le plaisir d’écouter du Bach ou du Haendel que d’écouter vraiment Dieu !

  72. Comme si écouter Dieu n’était pas compatible avec écouter Bach ! Comme si écouter Bach ne pouvait pas nous aider à écouter Dieu ! inversement, je ne suis pas sûr que les mièvres chansonnettes qu’on entend lors de vos offices soient d’une aide précieuse pour écouter Dieu ! Puisque tu nous parlais de Huysmans, tu devrais alors savoir combien la beauté artistique a pu jouer un rôle dans sa conversion. En revanche, a t-on déjà vu que laideur ou médiocrité puissent favoriser la conversion ?

  73. Ma foi se veut sincère et suffisamment forte et pure pour ne pas avoir besoin de s’appuyer sur du spectacle et des effets sensibles car je crois subodorer une foi plutôt défaillante pour celui qui a besoin de ces choses. Elles seraient en effet selon moi plutôt révélatrices d’une foi qui ne peut se soutenir par Dieu seul. La foi est en effet don de Dieu, on l’a, ou on ne l’a pas, les excitations émotives n’y changeront pas grand-chose et relèveront davantage du divertissement que d’une véritable démarche spirituelle.

  74. Tu peux donc te passer du sensible, c’est soit en ce cas que tu es un ange, soit que tu es un saint, car seuls les anges, êtres incorporels ont une connaissance directe sans besoin du sensible et seuls les saints peuvent à la rigueur subsister dans les conditions les plus éprouvantes, Ignace d’Antioche s’en allait joyeux vers les dents du fauve, comme le père Kolbe était tout aussi joyeux sous la main du SS. Reconnaissant cependant pour ma part que je ne suis ni un ange ni un saint, il me faut donc tout de même quelque-part comme tuteur, le discret appui de la beauté pour pouvoir prospérer, plus particulièrement au sein de notre univers de laideur visuelle et sonore. D’ailleurs qu’est-ce que le Fils si ce n’est de la beauté palpable et sensible et si c’est par le Fils, c’est-à-dire par de la beauté sensible et palpable que le Père vient à nous, cela veut dire alors que c’est aussi, entre autres, par de la beauté sensitive et tangible que nous-même pouvons remonter vers le Père.

  75. Je viens de relire le rapport Sauvé ainsi que maintes réflexions qui l’ont entouré mais une fois encore, je peine à comprendre.

    J’ai comme le sentiment qu’on prend comme prétexte des enfants avilis et profanés dans l’Eglise afin de mieux profaner ainsi qu’avilir l’Eglise et ses enfants. Quelqu’un pourrait t-il m’aider à y voir plus clair ?

  76. Tu commences tout de même à comprendre un peu! Tu es rapide à condition de triturer longtemps ta cervelle d’oisillon ! N’empêche que je n’aurais jamais cru qu’un angelot pouvait être si c…!!!!

  77. Autre chose que je ne comprends pas. Ils pensent que la place trop centrale occupée par le prêtre serait de nature à mener plus facilement aux abus d’autorité et ils réfléchissent alors au moyen de relativiser la présence du sacerdoce notamment par un dispositif auquel je n’entends rien mais qui me semble tinter comme une espèce de formule incantatoire, ce qu’ils appellent « synodalité ». Mais ne serait-il pas déjà plus simple de retrouver cette bonne vieille liturgie latine qu’ils s’empressent pourtant de dénigrer, moutons de Panurge d’un berger dont j’ai le sentiment que c’est un berger comme moi je suis saint Georges face au dragon ? Alors même que dans leur nouvelle messe tous les regards convergent sur le prêtre qui leur fait face, voyez donc dans la messe tridentine comment le célébrant s’efface en dissimulant son visage, voyez comme il s’estompe par ses mots chuchotés, par ses prières dîtes à voix basse, couvertes par le chœur grégorien, voyez comme il abandonne sa propre langue pour une autre langue, désormais langue qui n’est plus d’aucune terre et pour cela même, langue pouvant être de toutes terres. Il me semble que l’ancienne messe qui n’est au fond que la nouvelle messe puisqu’elle demeure la messe de toujours, il me semble que s’en dégage beaucoup mieux cette image du prêtre authentique telle que nous l’a présentée la clairvoyance d’un Bernanos, non pas l’homme triomphant dont le visage est point de mire de tous les regards mais l’homme qui ne s’impose que par son retrait voire son insignifiance. Ainsi en est-il de ces abbés Chevance et autres curés d’Ambricourt, autant de pauvres rejetons du pauvre et humble curé d’Ars, vecteurs d’une grâce et d’un mystère qui les dépasse. Il m’apparaît ainsi que ces fidèles du « progrès » devraient commencer par la redécouvrir cette messe de toujours qu’ils dénigrent tant parce qu’ils ne la comprennent pas plutôt qu’aller voir moins le renouvellement de la cène que le déploiement d’une scène et qu’ils se demandent alors si un homme dont on voit toujours le visage, un homme dont le timbre résonnant de son débit n’est jamais interrompu par les murmures d’une secrète, qu’il se demande donc si un tel homme peut réellement se présenter comme le modeste serviteur de la Parole et s’il ne serait pas plutôt l’homme au centre d’un spectacle plutôt que l’homme qui s’écarte en cachant son visage pour mieux laisser paraître l’autre visage, celui de l’invisible.

  78. Mea culpa ! Mea maxima culpa !!!!!!!! Pardonne moi cher Angelot si je t’ai offensé !

  79. Pourquoi serais-je offensé ? Je suis trop innocent pour être offensé. On m’a dit que chez vous-autres il y avait quelque-chose que je ne comprends pas et qu’on appelle amour-propre, j’ignore ce que c’est car en terme d’amour, c’est Dieu par-dessus tout que j’aime mais on m’a dit que ce quelque-chose qu’on appelle donc amour-propre, vous ferait souvent souffrir et que ce serait comme une punition de votre orgueil et de votre arrogance qui au demeurant, me semble t-il, vous rendent si peu charitables, à voir de quelle façon vous traitez les autres, de quelle façon vous me paraissez plus soucieux de trouver la formule qui blessera votre prochain plutôt que préoccupés de chercher le vrai, le bon, le bien.

  80. Et puis j’ai entendu aussi comment de manière tout autant méprisante pour ne pas dire méchante, on a balayé les protestations de tous ceux qui manifestaient leur attachement à cette langue latine avec ses chants aux volutes d’arcanes qui me semblent parfois se confondre avec cet encens léger qui plus facilement monte et s’élève. Je les ai donc entendu traiter ceux de la Tradition, d’esthètes, de folkloriques, de minorités d’attardés, figés dans un univers « poussiéreux », « zombies » et « fossiles » d’un monde à jamais disparu. Ils parlent pourtant si souvent d’amour ! Ou se trouvait-il alors leur amour ? On se trouvait-il cet amour quand ils ont considéré comme normal voire comme relevant du bons-sens que les églises de Paris où l’on célèbre suivant le rite latin soient maintenant ramenées de 15 à cinq ? Peut-être sont-ils moins portés à aimer qu’attirés par ce qui émeut, c’est tellement facile que d’être ému et tellement difficile que d’aimer !

  81. Je ne comprends donc point le motif de tant d’intolérance pour les tenants du latin. François, notre saint- père, n’a-t-il pas dit que Dieu avait voulu la diversité des religions ? Dieu aurait donc voulu le Coran qui traite son fils d’imposteur et affirme que c’est son sosie qui est mort sur la croix, Dieu aurait donc voulu la synagogue talmudique traitant la Vierge Marie de prostituée ( je ne sais ce que ce mot signifie mais je pressens que cela ne doit pas très propre) Dieu aurait donc voulu tout cela et il n’aurait pas voulu qu’on l’adorât suivant un rite que beaucoup perçoivent comme plus convenable pour célébrer son saint mystère de l’Eucharistie, institué par Lui-même au travers de son Fils Jésus-Christ que les fervents partisans de la messe latine reconnaissent comme le verbe incarné contrairement aux mahométans, au judaïsme , aux bouddhistes et à ces gens qui fabriquent on ne sait trop quoi dans ces lieux qu’on appelle des « loges » et aussi à bien d’autre pour lesquels notre pape semble pourtant se montrer si complaisant? C’est au point qu ‘alors même qu’il est si dur envers ceux qui trouvent que « sursum corda » sonne bien mieux qu' »élevons notre coeur », notre pape se laisse pourtant tutoyer par un certain Macromachin enfin je ne sais plus, lequel Omacromicroléonmachin, se soucierait, m’a t-on dit de l’Eglise, comme d’une guigne et ferait voter une chose étrange, la PPA ou PFA , enfin là encore je ne sais plus…PMA, peut-être, Oui ! Voilà, PMA pour tous, enfin c’est comme le mot « prostituée » je ne sais ce que cela signifie, mais de la manière dont certains plus savants que moi en parlent, là encore je devine que ce n’est pas non plus quelque chose de très « catholique ».

  82. Décidément non, je n’ y comprends rien, je ne comprends pas pourquoi notre pape déteste ceux qui veulent sauver le dépôt de la foi qui depuis 2000 ans se transmet de générations en générations par ce qu’on appelle la Tradition alors même qu’il semble nourrir des accointances avec des gens étranges faisant partie d’une société aux résonnances autrement curieuses , celles de « B’naï Brith,», enfin bon, c’est toujours comme le mot « prostituée » , mon intuition me dit que c’est tout aussi sale mais, une fois encore, je ne sais trop de quoi il s’agit exactement.

    Ils doivent donc avoir probablement raison, chez-moi le mot « innocent » doit se conjuguer avec celui d’« imbécile » car décidément tout ce que dit ou fait notre pape m’échappe. Lors d’un récent voyage en Grèce, il a fustigé l’autoritarisme qu’il a désigné comme « expéditif » alors qu’il me semble que c’est précisément ce qualificatif que l’on pourrait employer à propos de la manière dont il veut régler la question liturgique. Toujours sur cette même terre hellène, il a parlé de la nécessité de faire passer l’exigence commune avant les intérêts privés alors que j’entends dire que ce sont ces mêmes intérêts privés qu’il paraît favoriser en donnant l’exemple d’une vaccination générale dont on me rapporte que si elle aura certainement une conséquence positive pour la cassette de quelques-uns, beaucoup de savants toutefois nous alertent, en doutant que l’impact soit bénéfique pour la santé d’un grand nombre.

    Ah ! que parfois j’aimerais, en effet, avoir un peu moins de matière dans mes grosses joues et un peu plus de densité dans ma petite cervelle !

  83. Entre celui qui pense que mieux vaut dire « Sursum Corda » plutôt qu’ « élevons notre cœur » et celui qui soutient que c’est l’inverse, je ne saurais dire lequel des deux est le plus bête.ça me fait penser à ce passage des voyages de Gulliver à propos d’une guerre civile chez les lilliputiens, certains d’entre eux soutenant qu’il faut manger l’œuf à la coque en le cassant par le gros bout et d’autres affirmant qu’il faut le casser par le petit bout. Voilà vos querelles, un débat entre « gros-boutistes » et « petits-boutistes ». Un débat entre débiles quoi ! Mais ça vaut tout de même le coup de venir faire un petit tour chez les homoncules, histoire de se marrer un peu, la connerie humaine ça fait toujours du bien quelque-part, c’est la contemplation de l’infini pour celles et ceux qui ne croient pas aux vertus de la prière ! !

  84. Tu ne vois que des querelles de nains parce que vivant parmi les nains dans un présent de nabots tu dois tout ramener au nanisme qui a formaté ta cervelle, c’est pourquoi il te faut rapetisser tout en regardant les choses par le petit bout de ta lorgnette, tu ne vois plus de géants parce que tu t’es trop habituée à ne voir que des moulins qui brassent le vent. Il est compréhensible que dans un univers perçu comme sans signification, le conformisme ambiant te porte à ne voir qu’insignifiance. Tu vis dans un monde dont le présent est une parodie du passé, un président au lieu d’un roi, un dépouillement au lieu d’un sacre, une commémoration au lieu d’un sacrement, un quinquennat au lieu d’une quintessence, un centre commercial au lieu d’une cathédrale, un drone au lieu d’un chevalier, François zéro sur son scooter au lieu de François 1er sur son cheval, Microléon en guerre contre une grippe au lieu de Napoléon en guerre contre l’Europe, tu es comme Sancho Panza qui ne voit que des paysannes là où un grand rêve lui disait qu’il y a des princesses, encore que naguère le grand rêveur parvenait à entraîner Sancho dans son vertige mais maintenant Don Quichotte se meurt, Sancho croupit dans sa taverne où il n’y a plus que quelques pichets de vin qui peuvent encore lui donner quelques rêves minables.

  85. « Lucie » c’est quoi cette grosse truie ? et de quoi elle se mêle ? En tout cas Bravo Ichthus ! Bien répondu ! Qu’est-ce que j’aimerais moi aussi écrire comme vous !

  86. Les seules choses valables dans le peu que j’écris, ne viennent pas de moi mais de Dieu qui me les inspire.

  87. Non mais quelle bande de tocards que ces gugus ! Ah les cons ! Ah les cons! Alors comme ça, c’est pas toi qui écris mais c’est Dieu ! T’es donc un prophète, un homme inspiré ! Je dirais que c’est plutôt Dieu qui ne serait pas très inspiré pour avoir choisi comme intermédiaire un gros nase comme toi. Si Dieu est Dieu, il devrait en principe être capable de susciter un nouvel Isaïe ou un autre Ezéchiel ! Ou alors c’est qu’ une fois pour toute, repenti d’avoir créé l’espèce humaine, il a décidé de faire tomber sur elle un nouveau déluge, non plus cette fois-ci d’eau du ciel mais de déficience et de connerie. Car puisque dans votre inventaire de la dégénérescence, vous ne vous êtes bien évidemment pas mis dans le lot, je vais alors me charger de combler cette lacune
    Donc, allons-y dans la continuation de votre énumération de la décrépitude :
    au lieu des sermons et des oraisons de Bossuet, des post en manière de rots et de pets, au lieu du souffle et de l’ampleur d’un Péguy , d’un Claudel ou d’un Bernanos , des scribouillards éructant vaniteusement leurs pauvres petits ressentiments de gens de peu, de vaniteux probablement blessés par l’échec. A voir la préciosité de vos styles, on devine que vous devez vous targuer de quelque talent de lettre mais qui vous connait ? qui vous a déjà lu ? Qui vous a déjà édité ? Avez-vous déjà publié autre chose que ces quelques vents méphitiques et prétentieux lâchés sur ce site où l’on sent tout votre dépit de ne pouvoir les lâcher ailleurs que sur la toile où vous êtes englués comme de ridicules moucherons. Avez-vous du moins déjà fait paraître ne serait-ce qu’une brochure de cinq pages ? Sûrement pas, vous ne viendriez pas sans cela déféquer votre acrimonie de ratés sur ce forum inutile et foireux qui n’est lu par personne !

  88. Apparemment toi tu le lis, c’est donc que tu es aussi foireuse que les autres !

  89. @ Lucie la truie

    Il est plusieurs types de cochons, ceux auxquels il ne faut pas jeter de perles et puis certains autres qui rentrent chez vous furtivement, qui se mettent ensuite à fouiller partout et puis font soudain tomber un coffret rempli de bijoux, précieux héritages de vos aieux qu’ils dispersent alors sur le sol, n’entendant rien à ce qu’ils ont sous les yeux , n’en comprenant pas la valeur, n’en voyant pas l’éclat, ne pouvant que tout maculer de leur poisseux museau porcin.

  90. Pour défendre Lucie, je dirais que moi, je t’imagine bien à Saint Nicolas du Chardonnet, ta face empâtée de sinistre arrogant marmonnant des phrases en latin alors que tu ne connais même pas tes déclinaisons et que tu serais incapable de traduire quelques mots d’un seul vers de Virgile. Mais à part ça, on fait le poseur et avec un air de mépris snobinard on s’exclame : « La messe dans ma paroisse ? Peuh ! moi il me faut la messe qu’écoutait Chateaubriand et que célébrait le Curé d’Ars » sous-entendu ce que l’on ne dit pas mais que l’on pense fortement « Trop peu pour moi ! il n’y a que la messe en latin qui soit digne de ma personne ! , la messe de Paul VI, c’est la messe pour les incultes et les gueux ! », et alors tu te crois en droit de regarder de haut ceux qui se rendent à ce rite rénové parce qu’ils ne connaissent rien du cardinal Bugnini et du complot franc-maçonnique pour l’instauration du nouveau rituel et puis bien sûr, tu te crois en route vers les hauteurs spirituelles pour peu que tu chantonnes « Et cum spiritu tuo », pour peu que tu renifles quelque encens ou pour peu que l’organiste joue magnifiquement tel ou tel morceaux de Bach ou de César Franck. Les gens qui n’ont lu que « laudato si » tu les méprises parce que toi tu connais par cœur « ils l’ont découronné », celle qui un soir d’hiver vient aider le SDF frigorifié dehors, tu la méprises parce qu’elle ne connaît pas sa théologie et que toi, assis bien au chaud tu potasses les distinctions entre grâce actuelle et grâce habituelle, celui qui vient en aide aux migrants de calais, tu le méprises au motif que c’est un mauvais français et que toi t’es meilleur français parce que tu sais apprécier les dodécasyllabes de Corneille, que tu comprends la constante qui va de la peinture de Jean Fouquet à celle de Matisse et que tu as pris pour livre de chevet l’histoire de France de Jacques Bainville.
    J’aurais pu à la rigueur prêter un peu plus d’attention aux propos faussement naïfs d’ « »Angelot joufflu » mais l’un de vous a fait l’erreur de se donner un pseudo évoquant pour moi trop de niaiseries. « Angelot joufflu » !. là je suis bien d’accord pour dire que ce genre de nigauderie puérile à beaucoup nui à l’Eglise avec outre cela, les enfants Jésus dodus, les chérubins charnus ou les séraphins rondouillards. Les orthodoxes ont du moins des icônes sur fond d’or avec des Christ qui font peur et je peux même aller jusqu’à dire que mieux vaut encore les arabesques de l’Islam que vos confiseries cultuelles car si vous taxez toujours les autres d‘hérésie, il m’apparaît que l’hérésie résiderait plutôt dans toutes ces sucreries sacrées et que ce serait alors davantage les protestants avec leur sobriété architecturale et rituelle qui me sembleraient plus proches des apôtres et du christianisme des premiers temps.

  91. Et cependant c’est tout de même à nous autres « tradis » à qui l’on reproche de proférer des propos haineux !

  92. « La messe dans ma paroisse ? Peuh ! moi il me faut la messe qu’écoutait Chateaubriand et que célébrait le Curé d’Ars »

    Absolument ! Et non seulement Chateaubriand mais aussi la messe à laquelle ont assisté Pascal, Bossuet, Fénelon, François de sales, Léon Bloy, Louis Veuillot, Huysmans, Verlaine, Claudel et aussi mes grands-parents et mes arrières grands-parents et plus au-delà encore, tous mes lointains aïeux du plus profond de nos campagnes et de nos terroirs car c’était bien cette messe là qu’ils écoutaient et non votre insipide pastiche dont il a été plus haut démontré qu’il était d’inspiration franc-maçonnique.
    Car la messe tridentine, c’est aussi cela, certes c’est bien plus que cela mais c’est aussi un enracinement, un rappel de notre passé. Quand j’assiste à la messe en latin, j’ai le sentiment de marcher sur la terre des ancêtres et je méprise alors d’autant plus cette abstraction fade et froide qu’on appelle « République » que j’ai la sensation de toucher un peu de cette réalité charnelle qu’on appelle la « France ». La messe tridentine c’est aussi une forme de résistance et de combat politique contre la République, cette grosse P… qui n’en finit plus de détruire mon pays par son cosmopolitisme, sa submersion migratoire. La messe en latin c’est aussi un combat contre les traitres à la patrie, les mondialistes, les apatrides financiers, les concepteurs de Maastricht, de Schengen, et contre vous autres aussi les suivistes de l’infâme Bergoglio, souriant comme Laurel, bombé comme Hardy, et qui pousse à ce dont rêvait un dirigeant arabe, la colonisation de ma terre par le ventre des musulmanes. Car la messe en latin c’est aussi un combat politique contre la laïcité imbécile par laquelle on veut déboulonner telle statue de l’archange saint Michel ou retirer telle crèche dans telle mairie ou encore telle croix en telle autre province , cette laïcité tout autant traîtresse au pays et qui veut rompre avec son passé culturel tout comme une pseudo-pape veut rompre avec 2000 ans d Eglise apostolique, travail de sape auquel a collaboré ce prétendu grand chrétien de Serpent Sauvé qui pour justifier le retrait d’une croix en terre Bretonne n’a pas hésité à dire que c’était la loi de l’Etat qui primait sur tout, cet homme que vous considérez comme grand chrétien n’a donc pour seule religion que l’idolâtrie de l’Etat totalitaire et se trouve dès lors être davantage l’héritier de la religion séculière apportée par 1789 que de la vraie transcendance apportée par Jésus-Christ.
    Car c’est cela aussi la messe en latin, le refus de toute compromission avec la république des francs-maçons au rebours de tous ces évêques de pacotille acceptant d’être décorés de la part d’un Etat criminel favorisant la multiplication des avortements, légalisant le mariage des sodomites, validant la fabrication de bébés pour les tribades, sponsorisant les vulgaires, affreuses et puantes gay-pride, endoctrinant vos enfants aux extravagantes théories du genre, soutenant un artificiel conglomérat de cultures, de peuples, de diasporas, autant de terreaux criminogènes ainsi que propices à l’éclatement d’une guerre civile.
    Oui, la messe en latin c’est aussi cela, c’est la force de l’anticonformisme, c’est l’audace de lutter à un contre 100 millions, c’est la bravoure de ceux qui disent « NON » à l’histoire réécrite par la doxa du législateur, du tribunal et des médias, c’est le courage d’être un réfractaire à l’inverse de vous autres les catholiques lâches, pleutres, caniches et laquais soumis d’un système qui pourtant vous méprise et dont cependant, misérables que vous êtes, vous recherchez la sympathie et qu’il a bien raison de vous refuser d’ailleurs car vous êtes des individus sans honneur et c’est bien pour cela qu’on donne à vos représentants ce hochet qu’on appelle légion d’honneur précisément parce que vous êtes de dociles carpettes, oui vous êtes des individus sans honneur avec tous vos curés poltrons de le veine de ceux qui s’aplatissaient face à Robespierre et qui signaient la constitution civile du clergé, les mêmes qui aujourd’hui s’inclinent devant l’Etat tyrannique imposant sa vaccination à outrance, les mêmes qui acceptent l’endoctrinement des masses pour l’encerclement hygiéniste et sanitaire total voulant vous convaincre que là où vous n’avez que 1% de risque létal, c’est encore de trop et qu’il faut réduire ce risque à 0%. La messe en latin, c’est aussi cela , c’est le courage de tenir bon quand on vous dit que vous êtes exécrable parce que vous n’acceptez pas leur satanée vaccination, tout comme il y avait ceux qui jadis tenaient bon quand ils refusaient d’être jureur et que l’on qualifiait aussi d’exécrables parce qu’ils n’acceptaient pas leur maudite Révolution. Oui, c’est aussi, de manière accessoire, tout cela que cette messe à laquelle nous tenons tant, ce n’est pas seulement le fait de dire « Et cum spirito tuo » mais aussi la vaillance de dire deux mots que vous ne pourrez jamais prononcer parce que vous êtes trop couards pour cela, deux mots seulement, deux simples mots : « NON POSSUMUS »:

  93. On le sait depuis longtemps mais un grand merci tout de même de nous le rappeler, la messe en latin, c’est la messe pour les fachos…

  94. Fasciste non, maurrassien, oui.

  95. Je ne vois pas la différence !

  96. C’est à peu près, sur la question liturgique, la différence entre François et Benoit XVI, autoritarisme intraitable d’un côté, autorité au sommet, liberté à la base de l’autre.

  97. En matière de rêves minables, j’en rajoute une petite louche : « ça nie la résurrection parce que ça ne croit qu’en ce qui rampe vers la vermine, c’est plein de raillerie sceptique pour mieux oublier leur destinée de fosse septique, « Vie éternelle », expression bannie de leur langage parce que c’est trop grand pour leur reptation quotidienne, non plus la mystique mais la mécanique, non plus HEC , haute élévation contemplative mais HEC hautes études commerciales, non plus l’Eternel qu’on implore à cause d’un virus qui tue, mais la piqure qu’on subit à cause d’un nez qui coule, non plus la messe mais la fesse, non plus la théologie mais l’économie, non plus « être ou ne pas être » mais « en avoir ou pas », non plus le miracle donnant la vue à l’aveugle par la salive et la terre mais le miracle qui par simple pression du doigt, donne le journal de 20 heures etc, etc….,
    Enfin bref, voilà le monde de dégénérés auquel les concile a voulu s’ouvrir !!!!

  98. Je passe sur cette histoire de Covid réduit à un nez qui coule, on sait que par esprit de morgue et d’orgueil , vous contestez pour le plaisir de contester au point d’en oublier les principes élémentaires de l’Evangile. « je ne suis pas venu pour les gens sains mais pour les mal portants » , ça ne vous dit rien ? Vous devriez écouter un peu plus François car c’est non seulement de piqure anti-covid dont vous avez besoin mais aussi de piqure de rappel en matière de respect de l’autre et de compassion !

    Et quant aux propos de Durtal, je hausse simplement les épaules ! Comme si l’Eglise Catholique ne s’était pas toujours montrée d’un totalitarisme intraitable avant l’évolution impulsée par le Concile, « V2 », comme vous dîtes ! Comme si toujours, elle n’avait pas jusque là eu la conviction de détenir la certitude absolue ! « Mussolini ha sempre ragione » , ça ne vous rappelle rien ? De peur de commettre un anachronisme, je ne dirais certes pas qu’avant le Concile , l’Eglise était fasciste mais qu’il ne serait tout de même pas à exclure qu’au bout du compte, l’Eglise ait quelque peu influencer la conception fasciste de l’Etat tant par ailleurs, elle a , toujours avant le Concile, prétendu continuer à mettre sa marque sur l’Etat auquel elle contestait la posture de neutralité religieuse (Voir en particulier l’encyclique « Humanum Genus » de Léon XIII). L’Etat suivant sa conception « traditionnelle » ne pouvant pas ne pas être « catholique » sans être blasphématoire ! Une formule telle que : « Extra ecclesiam nulla salus » , ça ne renvoie pas un peu à quelque-chose de totalitaire ça ? Si vous en doutez, relisez alors les analyses de Levinas sur le totalitarisme !

    Vous les tradis, vous êtes tout de même des gens bien étranges qui reprochez à Vatican II d’avoir abandonné cette prétention de l’Eglise à vouloir illusoirement posséder la vérité totale (Avec incidence heureuse en matière oecuménique où désormais les frères séparés orthodoxes et protestants sont vus comme « partenaires » dans la quête du vrai et non plus comme gens absolument dans l’erreur qui devraient revenir vers nous catholiques sous prétexte que nous serions la seule et véritable église !) et d’autre part, blâmez François quand, précisément, il reste dans ce catholicisme traditionnel en jouant de son autorité pontificale pour imposer l’unité liturgique ! Mesure, au demeurant qui relève en effet du plus élémentaire bon sens car, peut-on laisser se disloquer la catholicité en étant débonnaire à l’égard de vous autres les tradis, les schismatique de l’église parallèle qui prétendez continuer à n’en faire qu’à votre tête, empêtrés que vous êtes dans ce qui n’est pas la moindre de vos contradictions et consistant à systématiquement contester le pape (Tout en l’affublant de toutes sortes de sobriquets irrespectueux voire injurieux !) et cela, au nom même de son autorité que pourtant vous dîtes intangible ! Oui, quels gens curieux et surprenants que vous êtes !

  99. Complètement à côté de la plaque !

    1.- Nous ne refusons pas d’obéir au pape mais nous refusons l’obéissance à celui qui par excellence devrait montrer l’exemple et qui est pourtant le premier à désobéir. Nous n’avons pas, en effet, à obéir à celui qui, dans le droit fil de Vatican II , veut nous inculquer une mentalité de plus en plus relativiste en effaçant toujours davantage le sens de l’hérésie et par voie de conséquence invite à obéir au « siècle » plutôt qu’ à 2000 ans de tradition apostolique.

    2.- Laisser sous-entendre que c’est le catholicisme traditionnel qui aurait influencé la conception fasciste et totalitaire de l’Etat relève d’une telle ineptie que cela ne mériterait qu’un silencieux haussement d’épaule si la sottise n’était aussi grande au point de nécessiter tout de même quelques mots de réplique. Je rappellerai simplement que les Etats vraiment totalitaires sont nés avec et après la Révolution Française et que celle-ci peut donc être retenue comme ayant fortement contribué à l’avènement d’une telle conception politique. La Révolution Française ne fût d’ailleurs sur bien des points que la continuation d ‘un processus initié peu avant, celui de la création progressive de l’Etat moderne, amorcée plus particulièrement par la monarchie « bureaucratique » de Louis XIV et dont les XVI ème et XVIIème siècle avaient déjà vu naître les premières théories, celles notamment de Machiavel, de Jean Bodin et de Hobbes. La Révolution a surtout peaufiné la construction de l’Etat moderne par le nivellement des cadres socio-professionnels désormais enserrés au sein de l’uniformité du centralisme jacobin, ce qui ne pouvait que semer les germes de tous les abus ultérieurs.

    Exemple significatif, le décret d’Allarde et la loi Le chapelier des 7 mars et 17 juin 1791 interdisant toute liberté d’association de sorte que les guildes et corporations étant définitivement abolies, les hommes furent dès lors livrés directement à l’emprise froide et aseptisée du pouvoir étatique. Pas de corps intermédiaires, un seul cadre de vie l’Etat-Nation, aucun corps ne pouvant exercer de pouvoir qui n’en émane, ainsi que l’exprime l’article 3 de la Déclaration des droits de l’homme, ce que l’on désigne par ce mot de « Nation » n’est en fait que l’autre nom donné au totalitarisme étatique. Mussolini affectionnera une formule beaucoup plus explicite mais qui au fond signifiera la même chose « Tout dans l’Etat, rien contre l’Etat, rien en dehors de l’Etat ».
    L’Etat-Nation, entité impersonnelle, présente alors l’inhumaine indifférence de tout ce qui est anonyme puisqu’il ne s’agit que d’un mécanisme juridique , ce monstre là, Hobbes lui avait déjà donné un nom : « Léviathan ». Tous les ingrédients du « fascisme » étaient ainsi déjà en place avec les Robespierre et autres Saint-Just. Rappelons que l’Eglise a toujours été à l’opposé d’une telle vision de l’Etat et qu’elle l’a notamment combattue dans la toute première encyclique papale sur le monde du travail « Rerum Novarum » de Léon XIII invitant à rétablir l’esprit des corps intermédiaires véritables digues susceptibles de contenir les débordements de l’Etat totalitaire. Rappelons également que l’encyclique de Pie XI « Summi pontificatus » a fustigé la « conception qui assigne à l’Etat une autorité illimitée ». Interrogeons-nous maintenant sur le point de savoir lequel se trouve aujourd’hui dans l’optique de cette conception de l’autorité exorbitante du pouvoir étatique. Est-ce Henri IV qui avait les plus grandes difficultés à se faire obéir dans les fins fonds des campagnes françaises ou ne serait-ce pas plutôt tel chef d’Etat moderne qui impose facilement l’obligation de produire un laissez-passer pour aller boire une bière au bistrot du coin sous prétexte d’un virus qui ne tue même pas 1% de la population ?

    L’Eglise (traditionnelle) se veut une totalité, oui, mais pas au sens de totalitaire mais au sens de communion, de communauté, de convergence d’aspirations vers la transcendance et la mystique, c’est l’Etat moderne qui tend à la totalité au sens de juxtapositions de solitudes coiffées par le mercantilisme et la technique, bref au sens réel de « totalitaire ».

  100. « Nous n’avons pas, en effet, à obéir à celui qui, dans le droit fil de Vatican II , veut nous inculquer une mentalité de plus en plus relativiste en effaçant toujours davantage le sens de l’hérésie et par voie de conséquence invite à obéir au « siècle » plutôt qu’ à 2000 ans de tradition apostolique. »

    Satisfait tout de même de voir que tu as évolué depuis le temps où tu écrivais des idioties du style d’un rapprochement entre « Pascendi et « Lumen fidei »!
    http://falcophil.info/blog/2014/07/24/race-de-cain-race-dabel-ii/


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